C'est dans une salle du complexe Mohammed V aux couleurs des grandes fêtes, et égayée par la présence d'éminentes personnalités de la sphère sportive, qu'ont eu lieu les débats de la première journée aller de la finale du championnat national. C'est dans une salle du complexe Mohammed V aux couleurs des grandes fêtes, et égayée par la présence d'éminentes personnalités de la sphère sportive, qu'ont eu lieu les débats de la première journée aller de la finale du championnat national. A dire vrai, même à Casablanca les joueurs de la RSB ne se sont pas sentis dépaysés. Ils ont mené la rencontre comptant pour l'aller du championnat avec un réalisme déroutant. Ils n'ont à aucun moment été largués par leurs hôtes du WAC. Dès l'entame, les locaux ont essayé de prendre le large en tentant de surprendre les Orientaux comme ils l'ont fait avec l'ASS, mais peine perdue. Les protégés d'El Bouzidi, soulagés d'avoir évité l'ASS, se sont mis dans la tête que le championnat était le leur. Ainsi le coach berkani s'est attelé à la tâche en usant de toutes ses compétences pour ne pas lâcher les «baskets» des Wydadis et leur coller au score. Le premier quart est sifflé sur le score étriqué de 16 à 13, en faveur des Casablancais. Le même scenario s'est répété en deuxième quart, avec un sursaut du WAC qui à la 6e minute de jeu a pu s'offrir 5 points d'écart (25-20), et ce même écart sera maintenu jusqu'à la fin de la période, entachée par de la précipitation et des pertes de balle de part et d'autre, laquelle perte est due à la pression qui pèse sur les joueurs «trop» décidés à s'en sortir indemnes. Le troisième quart-temps a âprement été disputé entre les grands des deux équipes : Alla, Harras et Boustout du côté du WAC et Papis, Gahnimi, Glenn, et surtout Haj Soulaimane qui était le bourreau des Wydadis, par ses incursions et les fautes dont il a bénéficié mais surtout ses tirs à trois points réussis à 100%. Les Berkanis ont réussi à égaliser puis passer devant avec un point à la fin de la période (49-48). N'ayant plus rien à perdre et au contraire tout à gagner, ils ont repris le jeu du 4ème et dernier quart-temps avec la nette intention de sceller le match en leur faveur, et signer leur titre à Casablanca même et faire de la phase retour une simple formalité devançant la fête. Profitant des erreurs des Casablancais, ils ont réussi à creuser l'écart 55-51 mettant ainsi plus de pression sur leurs adversaires qui ont pu non sans difficulté réussir le partage des points (65-65). Et alors qu'il ne restait que moins de 10 secondes, personne n'a pu expliquer le geste étrange de Frouga commettant une faute sur Haj Souleimane pour soi-disant arrêter le chrono. La RSB bénéficie de deux lancers-francs réussis par Souleimane même, et ce sont les deux points d'écart qu'a égrenés la RSB pour retourner à Berkane avec une victoire (67-65).