Les conditions sanitaires du cheptel sont maîtrisées sur l'ensemble du territoire national. Jeudi dernier, l'Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) et l'Ordre national des vétérinaire, ont organisé, sous l'égide du ministère de l'Agriculture, du Développement rural, et des Eaux et Forêts, une conférence de presse à l'occasion de l'Aïd Al Adha. Lors de cette rencontre, Ahmed Sbihi, directeur de l'élevage, a affirmé que l'état sanitaire du cheptel national demeure satisfaisant dans son ensemble. Et de souligner que cette situation est le résultat d'une stratégie dont la priorité est la sécurisation du patrimoine animal et la protection du consommateur. M. Sbihi a rassuré qu'actuellement la situation sanitaire demeure bien maîtrisée et un suivi très rapproché de l'état sanitaire du cheptel est de rigueur sur l'ensemble du territoire national afin de déceler toute anomalie sanitaire. Et d'ajouter que le programme sanitaire de lutte contre les maladies animales, durant l'année 2001, a porté sur la lutte contre les maladies réputées légalement contagieuses, telle que la fièvre aphteuse (89 % des bovins vaccinés), la clavelée ovine dans les zones à risque (93 % des ovins vaccinés) et la brucellose ovine dans les zones infectées surtout en oriental (80 % des ovins vaccinés). Pour ce qui est des maladies du charbon dans les zones reconnues charbonneuses, le directeur de l'élevage a précisé que 60 % des bovins-ovins ont été vaccinés. Les actions sanitaires, a-t-il ajouté ont porté également sur les parasites internes et externes. De son côté, le président de l'Assiciation Nationale des Ovine et Caprine, Fenniri Ben M'barek a indiqué que le programme sanitaire 2002 portera notamment sur la tuberculose dans les élevages laitiers organisés, la brucellose, la fièvre aphteuse et la variole dans les zones à vocation d'élevage cameline. Et d'ajouter que l'encadrement sanitaire du cheptel national est assuré par 258 vétérinaires publics répartis dans 39 services vétérinaires et 103 inspections dans les directions provinciales de l'agriculture, à l'exception des provinces de Taroudant, Ouarzazate, Errachidia, Larache et Kénitra qui sont couvertes par les services des Offices régionaux de mise en valeur agricole et 327 vétérinaires privés.