La candidate à la présidence de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, ratisse large. Les meetings avec les membres de la Confédération, au niveau du Royaume, se multiplient avec un seul mot d'ordre : «Entreprendre ensemble le changement». La candidate à la présidence de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, ratisse large. Les meetings avec les membres de la Confédération, au niveau du Royaume, se multiplient avec un seul mot d'ordre : «Entreprendre ensemble le changement». La rencontre des deux candidats à la présidence et la vice-présidence, Miriem Bensalah-Chaqroun et Salaheddine Kadmiri, avec les membres de la CGEM Union régionale SMD, a mis en exergue les axes fondamentaux du plan de travail qui sera dorénavant adopté. L'une des priorités sur la liste de la nouvelle candidate est le renforcement de l'industrie. Et pour ce faire, il est primordial que la CGEM s'implique davantage dans le pilotage et la mise en œuvre du Pacte pour l'émergence. Cette implication doit être double au niveau des régions d'autant plus que les déclinaisons de ce programme doivent constituer un vrai cheval de bataille pour les membres de la CGEM. Pour renforcer ce volet, la candidate appelle à des évaluations des réalisations et des diagnostics pour relever les difficultés rencontrées. La lutte pour la mobilisation de fonciers dédiés aux industries est également sur la liste de la nouvelle candidate. Le développement de la compétitivité de l'offre Maroc n'est pas en reste. Pour ce faire, le plan d'intervention de la CGEM, dans ce cadre, propose de travailler sur plusieurs volets. Notons dans ce sens le renforcement de l'implication de la CGEM dans les réflexions et la mise en œuvre des chantiers, impactant les échanges commerciaux du pays et en particulier les accords de libre-échange. Par ailleurs, la nouvelle feuille de route stipule l'urgence de se pencher sur la modernisation du code du travail permettant une réduction des rigidités observées sur le marché de l'emploi et pour la réglementation rapide du droit de grève. Le développement de la compétitivité de l'offre Maroc nécessiterait, selon la candidate, la mise en place de formations à l'export au profit des entreprises marocaines, la promotion de l'utilisation des nouvelles technologies auprès des PME, par la mise en place de programmes spécifiques de formation mais aussi par une forte diffusion des avantages offerts par les programmes nationaux, de type Moussanada, Imtiaz, Inmaa et aider les PME à y accéder. Ceci étant, le développement des ressources humaines de l'entreprise est l'un des points à propulser sur la liste de la candidate. Trois axes de travail sont proposés dans ce sens. Il s'agit en premier lieu d'inciter les fédérations professionnelles sectorielles à élaborer de manière récurrente leurs besoins en ressources humaines et à s'impliquer davantage dans l'ingénierie des programmes de formation professionnelle. Au niveau local, les entreprises sont appelées à renforcer leurs liens avec les universités et les instituts de formation afin de faciliter l'accès aux stages et d'améliorer l'insertion des jeunes. Par ailleurs, le troisième point appelle au développement de la formation continue, notamment par la mise en place d'un droit individuel pour les salariés des entreprises ainsi qu'une juste utilisation de la taxe de la formation professionnelle. Ceci étant, plusieurs axes liés à l'accès aux financements, amélioration de l'environnement juridique et RSE de l'entreprise sont également sur la liste des priorités de la nouvelle candidate à la présidence de la CGEM.