La qualification du Maroc aux demi-finales de la CAN-2004 a été saluée par la presse internationale qui, à aucun moment, n'a cessé de chanter les louanges des Lions de l'Atlas. Telle une traînée de poudre, la victoire qualificative aux demi-finales de la CAN-2004, signée de main de maître par les Lions de l'Atlas, a fait le tour de la planète à travers les médias, tous supports confondus. Les titres à la Une rivalisent d'éloges pour qualifier cette victoire époustouflante des hommes de Badou Zaki. « Chamakh le sauveur», «Le Maroc poursuit son rêve», «L'Afrique a retrouvé le Nord», «Le Maroc au bout du suspense contre l'Algérie», autant de titres qui rendent hommage à la combativité et le niveau technique élevé de la jeune sélection marocaine. «Seul lion maghrébin, celui de l'Atlas revient de loin, puisque sans son renard des surfaces Marouane Chamakh, il se serait fait surprendre en quart par le Fennec algérien». «L'Afrique du nord va encore vibrer derrière (…) un Maroc plus séduisant de match en match (…) Du côté marocain, l'atout, c'est le collectif. Mis à part leur capitaine Noureddine Naybet, les Lions de l'Atlas ne possèdent en effet pas de vedettes de renommée internationale. Mais les Chamakh, Zaïri, Hadji, El Karkouri et autre Regragui ont su se fondre dans le même moule pour conduire le Maroc en haut de l'affiche». Le quotidien français « L'Équipe» a pour sa part brossé un portrait élogieux à la sélection marocaine, parlant de «jeunesse triomphante» qui a offert son ticket au Maroc. «Le Parisien» lui emboîtera le pas, mettant l'accent sur la supériorité marocaine «manifeste». «Les Marocains ont eu le mérite de n'avoir jamais rien lâché et de n'avoir jamais paniqué. Le sélectionneur marocain, Badou Zaki, a réussi un bon pari et la jeune classe marocaine a tiré les vieux Lions de l'Atlas vers les demi-finales », écrit le Parisien. Bien entendu, le coach national y a également droit, à l'estime de la presse qui souligne le savoir faire décisif du sélectionneur marocain, comparant le derby maghrébin à « une partie d'échecs entre les coachs Zaki et Saâdane ». «Badou Zaki, intelligent, ex-gloire du football marocain, a plusieurs cordes à son arc. Il connaît bien les arcanes du football et ses impondérables. Le retournement de la situation n'a pu venir à bout de son flegme. C'est dans la tempête que le navire a besoin d'un grand capitaine… »