L ‘Union africaine ne pouvait pas se passer d'un pays aussi important que le Maroc, a affirmé, dimanche à Addis-Abeba, le président tunisien, Moncef Marzouki. L ‘Union africaine ne pouvait pas se passer d'un pays aussi important que le Maroc, a affirmé, dimanche à Addis-Abeba, le président tunisien, Moncef Marzouki. La dynamisation de l'Union du Maghreb Arabe est une nécessité inéluctable et la résolution de la question du Sahara ne devait en aucun cas être un préalable pour relancer l'UMA, a déclaré le président Marzouki lors d'un discours à l'ouverture du 18è Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (29 et 30 janvier). «C'est une anomalie majeure qu'il faut corriger», a-t-il dit, soulignant la nécessité pour le Royaume de retrouver sa place au sein de cette organisation. La dix-huitième session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine (UA) s'est ouverte, dimanche matin à Addis-Abeba, sous le thème «Promouvoir le commerce intra-africain». L'un des moments forts de cette dix-huitième session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine sera assurément l'élection des membres de la Commission de l'Union africaine, qui arrive ce mois-ci à la fin de son mandat de quatre ans, à commencer par le président et le vice-président de la Commission de l'Union. Le Conseil exécutif, quant à lui, élira les commissaires de l'UA, dix membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) et un juge du Tribunal administratif ad-hoc de l'UA. Deux candidats sont en lice pour la présidence : le Gabonais Jean Ping, président sortant, et la Sud-Africaine Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l'intérieur de ce pays. Pas d'enjeux en revanche pour le poste de vice-président du fait que son titulaire, Erastus J.O. Mwencha Kin, de nationalité kenyane, n'a pas de concurrent. Les chefs d'Etat et de gouvernement devront également adopter les recommandations de la 20ème session ordinaire du Conseil exécutif et la Déclaration du Sommet d'Addis-Abeba.