La France a réitéré son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant d'«avancée notable» et de «base de négociation pertinente» pour résoudre le différend autour du Sahara par la seule voie du dialogue politique. La France a réitéré son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant d'«avancée notable» et de «base de négociation pertinente» pour résoudre le différend autour du Sahara par la seule voie du dialogue politique. «Le plan d'autonomie proposé par le Maroc au Conseil de sécurité en avril 2007 a constitué une avancée notable. Il préserve le droit à l'autodétermination, en prévoyant la consultation des populations des territoires à l'issue de négociations, et offre une base de négociation pertinente pour résoudre le conflit», a souligné le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé dans sa réponse écrite à un député français. Pour la France, «seul le dialogue politique peut contribuer à parvenir à une solution politique réaliste, juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara qui constitue «un obstacle à la construction d'un Maghreb stable, intégré et prospère», a-t-il ajouté dans le texte rendu public mercredi. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, ce pays continuera «à soutenir les efforts de négociations et de pourparlers informels», sous l'égide des Nations Unies. Mais au vu des résultats, la France «regrette que les perspectives de résolution du conflit ne se soient pour l'instant pas concrétisées», malgré quatre sessions de négociations à Manhasset (près de New York), de juin 2007 à mars 2008 et huit sessions de pourparlers informels dont la dernière s'est tenue du 19 au 21 juillet 2011 dans la même localité américaine. A l'heure où un 9ème round de pourparlers informels est programmé pour le mois de février à Manhasset, Paris a tenu à renouveler son appui à l'action de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross qui supervise ces rencontres entre les parties. Dans l'attente du règlement du conflit, la situation dans les camps de Tindouf en Algérie est une «source de préoccupation pour la France». Aussi, Paris demande que la situation des droits de l'Homme «doit y être améliorée» et la population des camps recensée, ajoute le texte.