Coupe Davis. Le Maroc entame, demain vendredi, sa première rencontre du premier tour du groupe mondial face à l'Espagne. Nos tennismen ont les mêmes chances que leurs homologues espagnols. Après sa superbe victoire contre la Belgique, et chez elle, le Maroc fait partie, pour la deuxième année consécutive, du groupe mondial. Il est le seul pays arabe et africain à figurer parmi les seize grandes nations de la petite balle jaune. Pour le premier tour de ce groupe, le tirage n'a pas été clément avec les tennismen Marocains. Leurs adversaires, ce week-end, ne sont autres que les tenants du « Saladier 2000 ». Les Espagnols, redoutables sur leur terrain, comme ils l'ont prouvé lors de l'édition précédente contre l'Australie, auront l'avantage de jouer devant leur public. Les trois rencontres qui seront retransmises par la première chaîne, la TVM, se dérouleront à Saragosse au Stadium Pabellon Principe Felipe, qui peut accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. Comme l'a souligné le capitaine de l'équipe nationale, Amine Ghissassi, dans ce genre de compétition, le public joue un rôle très important. C'est la première confrontation entre les deux équipes en Coupe Davis. Selon les pronostics de ce dernier, le Maroc part avec les mêmes chances que son homologue espagnol. C'est avec un Younès El Aynaoui à l'apogée de son art, surtout après sa première place du classement mondial, que nos joueurs entameront cette confrontation. Le fils de Rabat s'est déjà mesuré aux Espagnols : Felix Mantilla à Doha et Vicente Fernando à Melbourne. Il les avait battus tous les deux. Et ce n'est pas par hasard. Le n°6 mondial, qui réside à Barcelone, connaît très bien l'école espagnole puisqu'il est entraîné par un Espagnol. De son côté, Hicham Arazi, qui traverse un passage à vide, aura la tâche beaucoup plus difficile. À part Juan Carlos Fererro, avec qui il partage le même nombre de victoires (2 pour chacun), le gaucher a comme bête noire Albert Costa et Alex Corretja, un joueur qu'il a rencontré à maintes reprises. Leur dernière confrontation date de Sydney 2000, remportée par l'Espagnol. Karim Alami, qui n'a pas encore retrouvé son niveau habituel après une longue série de blessures, sera également de la partie. Certes, il reste sur deux défaites (contre Ferrero et Corretja) et une seule victoire (contre Costa), mais en Coupe Davis rien n'est joué à l'avance. Outre les trois mousquetaires, l'équipe nationale sera également composée du jeune Mehdi Tahiri et Mounir El Aârej, sans oublier les Sparring-Partners : Chaki Rabie et Dakki Mohamed… et bien sûre le président de la FRMT Mohamed M'jid.