Un parcours riche de quinze ans que le jeune ministre mettra, sans conteste, à contribution pour la réalisation de projets structurants dans le cadre de la gestion du département de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environ-nement. De toute évidence, la nomination de l'Istiqlalien Fouad Douiri à la tête du département de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement n'est pas fortuite. Bien que certains voient mal comment un leader de l'assurance pourrait gérer un ministère à fort aspect écologique, des observateurs trouvent que cette nomination est un choix judicieux. Un talent immense, des qualités humaines incontestables, une expérience avérée et une grande capacité de gestion, telles sont les principales qualités de M. Douiri, membre du conseil national du parti de la balance, nommé, mardi 3 janvier, par SM le Roi Mohammed VI à ce poste ministériel. Âgé de 52 ans et originaire de Fès, ce jeune ministre istiqlalien qui succède à Amina Benkhadra a de grands projets pour développer le secteur dont il a désormais la charge. Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, il a exprimé sa volonté de mettre en place des «programmes opérationnels» censés répondre aux ambitions stratégiques du Maroc dans ce secteur vital pour le développement du pays. Après avoir obtenu son Bac en 1977, M. Douiri a intégré l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées où il a décroché un diplôme d'ingénieur en 1982. Puis il a obtenu un diplôme de docteur-ingénieur de l'Ecole des mines de Paris en 1985. Un parcours scolaire qui a ouvert la voie pour le jeune ministre à des succès dans le domaine professionnel. Et c'est dans le secteur des assurances que M. Douiri a excellé et fait une ascension fulgurante. De 1987 à 1996, il a occupé le poste de directeur de l'IARD (Incendie, accidents, risques divers), puis de directeur technique et des marchés à la société d'assurance Al Watanya. Par la suite, il a été promu directeur général-adjoint dans la même compagnie, responsable du pôle opérationnel et co-responsable de la fusion d'Al Watanya et de l'Alliance africaine d'assurance. Entre 2000 et 2004, et dans le cadre de sa nouvelle mission, M. Douiri a été chargé de superviser la fusion de la société RMA et Al Watanya entre 2000 et 2004. Puis, en janvier 2005, il a accédé au poste de directeur général de RMA-Watanya, avant d'en être nommé en février 2008 président de directoire. M. Douiri a exercé comme vice-président de la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurance et vice-président du Bureau central marocain des assurances. Un parcours riche de quinze ans que le jeune ministre mettra, sans conteste, à contribution pour la réalisation de projets structurants dans le cadre de la gestion du département de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement. A part les assurances, le jeune ministre istiqlalien compte également à son actif une expérience professionnelle à Paris. En effet, il avait exercé en 1985 comme ingénieur à Capenon Bernard dans la capitale française. Il a été aussi désigné chef de division chantier de construction du terminal pétrolier du port de Mohammedia (ODEP). M. Douiri a également occupé le poste d'administrateur de la Caisse interprofessionnelle marocaine des retraites (CIMR), de la Compagnie d'assurances transports ainsi que de diverses sociétés dans le secteur financier et du transport terrestre et aérien et chargé du module Marketing du DES assurance à l'Université Hassan II. Dans le domaine associatif, M. Douiri a été président de l'Amicale des ingénieurs des Ponts et Chaussées du Maroc et vice-président d'Alliance Pro, ONG à caractère économique et social.