Farouk, étudiant de dix-neuf ans, sportif, fils d'un policier jouissant d'une bonne réputation, était de retour, cet après-midi du dimanche 4 décembre du bain maure au quartier Sidi Moumen, à Casablanca, quand ce repris de justice, père de trois enfants, lui a coupé le chemin. Farouk, étudiant de dix-neuf ans, sportif, fils d'un policier jouissant d'une bonne réputation, était de retour, cet après-midi du dimanche 4 décembre du bain maure au quartier Sidi Moumen, à Casablanca, quand ce repris de justice, père de trois enfants, lui a coupé le chemin. Ce n'est pas la première fois qu'il le provoquait. Mais, à chaque fois Farouk l'évitait. Seulement, un jour, ce père de famille, âgé de quarante-deux ans, sans emploi, dépasse les limites. Farouk commence à perdre son sang-froid. Il l'insulte. Le quinquagénaire se jette sur lui et lui donne un premier coup de poing, puis un deuxième. Farouk, obligé de se défendre, lui donne également un coup. Ce dernier, hors de lui, brandit un couteau et le touche à la tête, puis au cœur. Sur le champ, la victime passe de vie à trépas. Le mis en cause prend la poudre d'escampette. Quelques heures plus tard, il est épinglé par les éléments de la police judiciaire et traduit, quarante-huit heures plus tard, devant la justice.