Les ordures ménagères et autres détritus s'accumulent dans plusieurs communes de Casablanca. En attendant la délégation de la gestion de ce secteur, les Casablancais continuent d'en subir les agressions quotidiennement. En attendant la délégation de la gestion des ordures ménagères de la métropole à une société privée spécialisée dans le domaine, la malpropreté continue de sévir dans certains quartiers périphériques et même sur des boulevards du centre-ville. Dans les parages des abattoirs avicoles à Hay Mohammadi, les odeurs nauséabondes agressent l'odorat des habitants sur un rayon de plus d'un kilomètre. Les déchets des poulets sont jetés un peu partout dans les environs des abattoirs. Sur le boulevard Abderrahim Bouâbid, du côté de l'Oasis, les déchets des poissons dégagent également des odeurs répugnantes, provoquant un grand dérangement pour les habitants limitrophes et les passagers de cette zone chic dans la capitale économique. Dans les quartiers populaires, Derb Moulay Chrif, Hay Moulay Rachid, Hay Hassani les points noirs abondent un peu partout. Un constat hallucinant. En cette période de chaleur, les dangers et les répercussions de cet état de choses sur la santé des habitants, notamment les enfants, ne sont plus à démontrer. Certains engins de ramassages d'ordures qui passent parfois au moment des heures de pointe ne font qu'empirer la situation. Au lieu que les détritus restent dissimulés dans les poubelles, les agents chargés du ramassage laissent la moitié des ordures déversées parterre. Et parfois, les fuites continuent de se répandre tout au long du boulevard. Malgré les réclamations des citoyens, aucune mesure n'a été entreprise pour atténuer la situation en attendant la délégation de la gestion de ce secteur à une société privée spécialisée en la matière. Il faut dire qu'il s'agit d'un secteur qui n'a pas accompagné le développement que connaît la capitale économique du pays dans tous les domaines.