Le Mouvement populaire est dans la dernière ligne droite vers la participation au gouvernement. L'offre de rejoindre le gouvernement dirigé par le PJD a été acceptée par les leaders du MP. Le Mouvement populaire est dans la dernière ligne droite vers la participation au gouvernement. L'offre de rejoindre le gouvernement dirigé par le PJD a été acceptée par les leaders du MP. Ces derniers ont exposé leur point de vue au bureau politique qui devait se réunir hier pour voter pour ou conte l'option de la participation au gouvernement. Mais, même si le dernier mot revient au bureau politique, une majorité au sein du parti approuve la décision de participer au gouvernement. Et selon Lahcen Haddad, membre du bureau politique du MP, plusieurs éléments penchent en faveur de ce choix : «Notre programme n'est pas très différent de celui du PJD. Nous avons exercé l'opposition de 2007 à 2009, époque dans laquelle nous avons noué des affinités avec le PJD». Et d'ajouter : «Nous sommes aussi issus de la même famille». En effet rappelons que Abdelkarim Elkhatib, le père-fondateur du PJD en 1996, a aussi été l'un des fondateurs, avec Mahjoubi Aherdane, en 1959, du Mouvement populaire, avant de créer son propre parti, le Mouvement populaire constitutionnel démocratique (MPCD) en 1967. Par ailleurs, outre les affinités entre le PJD et le MP qui ressurgissent à la veille de la formation du gouvernement, il existe également des voix au sein du MP qui appellent à une restructuration du parti et par conséquent à une dose d'opposition. Mais, selon Lahcen Daouadi, cette tendance reste minoritaire. Il souligne : «Le débat le plus important porte sur la nature et la qualité de notre participation au gouvernement. Celle-ci doit nous permettre de réaliser notre programme, notamment en ce qui concerne l'intérêt accru qui doit être porté au monde rural, la lutte contre la corruption, la réforme de l'enseignement, le renforcement du rayonnement international du Maroc...».