La Chambre des représentants approuve le projet de loi relatif à l'industrie cinématographique et portant réorganisation du CCM    Recettes de voyage: hausse de 8,4 % à fin septembre    IDE: 16,3 MMDH de revenus au cours des neuf premiers mois de 2024    Voitures neuves au Maroc : un marché en hausse constante à fin octobre 2024    Syndicats vs Patronat : Sekkouri acculé à revoir sa copie sur les grèves [INTEGRAL]    Bourse de Casablanca : Ouverture en territoire positif    Le Marocain Adam Boufandar signe son premier contrat professionnel avec la Juventus    Sefrou : 200 millions de dirhams pour la réalisation d'une station de traitement des eaux usées    Le temps qu'il fera ce mardi 5 novembre    Assassinat du professeur Samuel Paty par un islamiste radical: le procès de huit adultes s'est ouvert en France    Santé numérique : Lancement à Rabat du «Hackathon Al-Qods 2024», dédié aux startups    D'importants retards et annulations à l'aéroport de Barcelone à cause des intempéries    Ouganda. La foudre tue 14 personnes    Le Tchad envisage de se retirer de la force multinationale mixte    Le bureau de liaison israélien à Rabat a un nouveau chef d'origine marocaine    Sahara marocain : Revers décisif de l'Algérie au Conseil de Sécurité [INTEGRAL]    Cyclisme: le Maroc remporte pour la sixième fois le Tour international du Faso    Surf casting No kill: Clôture en apothéose à Dakhla de la compétition de la pêche sportive et touristique    Tennis - Vainqueurs d'un W15 et d'un M25: Yasmine Kabbaj et Elliot Benchetrit s'illustrent en Grèce et en Chine !    Maroc-Guinée-Bissau: Signature d'un accord de jumelage entre Dakhla et Bissau    M. Hilale: L'évaluation du rôle de l'ONU au Sahara marocain relève uniquement du SG et du Conseil de sécurité    Toufiq relève le rôle important de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca dans la gestion de cet édifice religieux et le rayonnement de la Charia et du Fiqh    La Chambre des représentants approuve le projet de loi relatif à l'industrie du cinéma    Oriental: Découverte de la plus ancienne utilisation médicinale des plantes au monde à Taforalt    Festival international du film du Caire : plusieurs films marocains en lice    La saison 4 d'Outer Banks sur Netflix mène ses personnages au Maroc    Inondations en Espagne : Pedro Sánchez accusé d'avoir été prompt à aider le Maroc et peu réactif envers Valence    CdM 2030 : Jusqu'à 10 milliards de dollars en retombées économiques, mais des défis persistent    Brahim Díaz : Ambitions et fierté marocaine au Real Madrid    L'AMO et la population légale du Royaume au menu du prochain Conseil de gouvernement    Tan-Tan : un port réinventé pour des horizons prometteurs    HCP : Le taux de chômage passe à 13,6% au troisième trimestre 2024    Grève de deux jours des médecins internes et résidents, en réponse à "l'indifférence des autorités"    Lancement d'une formation certifiante en création de jeux vidéo pour 2025    Paiement électronique par carte : le Conseil de la concurrence approuve les engagements de CMI et des banques actionnaires    Au large de Tan-Tan, deux unités de la marine marocaine libèrent un cargo libérien menacé par des clandestins    USA: Qui de Donald Trump ou Kamala Harris remportera l'élection ?    Inondations en Espagne : La région de Barcelone en alerte rouge    Recettes de voyage: Hausse de 8,4% à fin septembre    Maroc-Guinée-Bissau : signature d'un accord de jumelage entre Dakhla et Bissau    Dixième anniversaire du MMVI : Une décennie de culture et d'innovation    Kamel Daoud, lauréat du Goncourt pour son roman Houris, censuré en Algérie    Quand TV5 sublime l'art du zellige marocain    Décès du hitmaker Quincy Jones à l'âge de 91 ans    Amrabat, le nouveau héro des Stambouliotes    Le conte de fées turc de Ziyech tourne au cauchemar !    Blessé, Amine Adli indisponible jusqu'en 2025    Les températures attendues ce lundi 4 novembre 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lois électorales : Les petits partis crient gare à l'exclusion
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 10 - 2011

Alors que le Parlement s'achemine vers le vote des lois électorales, la coordination des petits partis dénonce l'hégémonie des grandes formations.
Les petits partis politiques, regroupés sous la bannière d'une coordination nationale, crient gare à l'hégémonie des grands partis et à l'exclusion. Ces partis se considèrent visés par les grandes formations qui essayent de mettre la barre du seuil d'éligibilité le plus haut possible. Finalement un compromis a été trouvé pour garder le seuil de 6% pour les listes locales et 3% pour la liste nationale. Les petits partis crient même à l'exclusion politique et à la mainmise des grands sur les petits. La coordination des petits partis a décidé de monter au créneau et organisera une conférence de presse à Rabat dans quelques jours pour signifier son refus du processus actuel de validations des lois électorales. Selon Chakir Achehbar, secrétaire général du Parti du renouveau et de l'équité (PRE), «ce qui est clair c'est que le gouvernement a décidé l'exclusion des petits partis, dans ce rapport de force l'avis du citoyen est crucial. Il y a dans les lois proposées par le gouvernement des éléments contraires à la Constitution. La Cour constitutionnelle devrait forcément se prononcer sur ce sujet». Selon M. Achehbar, la nouvelle loi des partis politiques ne favorise pas les unions et opte plutôt pour la fusion. Au niveau des alliances électorales, une coalition de partis qui remporte des sièges ne bénéficiera en fin de compte que du nombre de voix de chaque formation. Ainsi si des partis décident de s'unir dans un groupement, cela ne change en rien leur financement, ni leur habilité à proposer un chef de gouvernement. Le groupe des petits partis estime que le mécanisme de l'union tel que prévu par la loi organique relative aux partis ne permet pas d'aller dans le sens du regroupement et aspire à la mise en place d'un cadre juridique favorable à l'union des partis. Un autre point angoisse les petites formations, le ministère de l'intérieur gère les tractations avec les grands partis représentés au Parlement et ne consulte les petites formations qu'en dernier lieu. Samedi dernier, les petits partis avaient eu droit à une rencontre avec le ministre de l'intérieur pour discuter des lois électorales. Selon Mohamed Khalidi, secrétaire général du Parti de la renaissance et de la vertu (PRV), «cette rencontre a porté sur l'accès aux médias publics, le seuil d'éligibilité et la liste nationale». Selon M. Khalidi, «le ministère de l'intérieur essaye toujours de trouver un compromis entre tous les belligérants en matière électorale. Apparemment cette fois les grandes formations ont usé de leur majorité au Parlement pour bloquer toutes les lois qui ne sont pas en leur faveur. Personnellement, je pense que la liste nationale n'est pas un mécanisme démocratique. Si les grandes formations veulent encourager les jeunes et les femmes, elles n'ont qu'à instaurer un quota dans les listes locales. Cette liste nationale n'a aucune signification démocratique». Les petits partis se considèrent aussi comme exclus des médias publics et contestent le quota instauré par la HACA à ces formations. Ils réclament un accès aux médias qui soit similaire à celui des grands partis. «Ce sont toujours les mêmes partis qui se relaient dans les médias publics», ajoute M. Achehbar. L'accès au financement demeure un point crucial de la montée au créneau de petits partis ces derniers jours. Ces partis s'opposent au financement introduit par la loi organique relative aux partis politiques, estimant que l'ensemble des partis doit bénéficier de la même manière du financement public afin de garantir l'égalité des chances. Le projet de loi actuel prévoit un financement à tous les partis qui ont eu plus de 5% de seuil d'éligibilité. Quant aux autres qui ont eu moins, ils bénéficieront d'une somme forfaitaire. Concernant l'avance pour le financement de la campagne électorale, les petits partis demandent que le financement précampagne soit le même pour tous les partis politiques sans obligation de retourner les sommes avancées par l'Etat au cas où un parti n'atteindrait pas le seuil de 6%. Plusieurs analystes notent que le discours du Souverain du 20 août dernier doit être la seule référence puisqu'il était clair sur cette question. Le discours stipule que «les autorités gouvernementales et judiciaires concernées par l'organisation des élections doivent agir dans le respect scrupuleux de la loi, mettre en œuvre les dispositifs de moralisation de la vie politique et parlementaire, et créer les conditions d'une compétition électorale libre. Elles se doivent également de veiller à l'égalité de traitement entre les différents partis politiques et d'observer une neutralité positive».
Plus de 16 petits partis au Maroc
La coordination nationale des petits partis se compose du Parti du renouveau et de l'équité (PRE), le Parti marocain libéral (PML), le Mouvement démocratique et social (MDS), le Parti Al Amal, le Parti du centre social, Al Ahd Addimocrati, le Parti de la société démocratique. Elle englobe aussi le Parti des forces citoyennes, le Parti de l'Union marocaine démocratique (UMD), le Parti de la liberté et de la justice sociale, le Parti de la choura et de la démocratie, le Parti de la renaissance et de la vertu (PRV), le Parti de la réforme et du développement, le Parti de l'action et le Parti démocratique national. Ces partis se sont constitués en groupe au mois d'août et avaient présenté un document commun au ministre de l'intérieur qui regroupe les revendications de ces partis pour l'égalité des chances avec les grandes formations.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.