Les éléments de la police judiciaire préfectorale à Agadir ont mis fin, la semaine dernière, à l'activité de cinq personnes dont le patron d'une société, tous membres d'une bande chargée de trafic de drogue à l'échelle internationale et de l'émigration clandestine. Le vendredi 26 août, cinq personnes, membres d'une bande de malfaiteurs, spécialisée dans le trafic de drogue à l'échelle internationale et dans l'aide à l'émigration clandestine, ont été traduits par les éléments de la police judiciaire préfectorale de la ville d'Agadir devant le parquet général près la Cour d'appel de la même ville, apprend-on de sources policières. Les cinq personnes dont le patron d'une société fabricant des produits d'hygiène sont poursuivis, en état d'arrestation, pour constitution d'une association de malfaiteurs, trafic de drogue à l'échelle internationale et l'aide à l'émigration clandestine. Au début, c'était une information faisant état qu'un père de famille, repris de justice en trafic de drogue, demeurant à Dchira, était en possession d'une quantité de haschich. Le dénonciateur n'a pas précisé aux limiers la quantité de haschich gardée par le trafiquant de drogue. Rapidement, les limiers de la préfecture de police d'Agadir ont diligenté une enquête minutieuse. D'abord, ils se sont dépêchés sur la région de Dchira et plus précisément sur le domicile du trafiquant de drogue. Après une surveillance de quelques heures, en plein jour de Ramadan, les détectives sont enfin arrivés à l'arrêter. Cet originaire de la capitale de la région d'Abda, Safi, père de deux enfants, est un repris de justice au trafic de la drogue à l'échelle internationale. Menotté, il a été reconduit à l'intérieur de chez lui afin d'effectuer une perquisition. Effectivement, les enquêteurs ont mis la main sur trente kilos de haschich. Soumis aux interrogatoires, il a avoué que le haschich lui avait été remis par un certain M. A, demeurant dans la région de Drarga, à Agadir Ida-Outanane. Conduits par le premier mis en cause, les détectives sont arrivés à alpaguer ce deuxième suspect. Il s'agit d'un jeune homme, divorcé, originaire de la région d'Azilal. Celui-ci a avoué, lors de son interrogatoire, qu'il se chargeait de conduire l'embarcation transportant le haschich et les rêveurs de l'Eldorado depuis Tan Tan ou Foum El Oued, dans la région de Laâyoune vers les Îles Canaries. Par ailleurs, M. A, a précisé aux enquêteurs que l'embarcation appartient à une troisième personne. Arrêtée, celle-ci a affirmé aux enquêteurs n'avoir aucune relation avec le trafic de drogue, ni l'émigration clandestine. Il leur a précisé avoir vendu l'embarcation aux membres de la bande et empoché de l'argent. L'enquête policière a révélé que le haschich avait été financé par le patron d'une société de produits d'hygiène installée à Agadir. Ce père d'un enfant a résisté lors de la descente policière. Il avait l'intention de prendre la poudre d'escampette à bord de sa voiture, 4x4. Mais, encerclé, les policiers sont arrivés à l'arrêter et le conduire au commissariat de police. Toujours selon les mêmes sources policières, un cinquième mis en cause a été arrêté. Il s'agit d'un rêveur de l'Eldorado, originaire de la région d'Ouled Taïma, qui a remis une somme d'argent au patron de la société pour être conduit jusqu'aux Îles Canaries. Les cinq mis en cause ont été traduits devant la justice à Agadir.