Les deux prêts seront destinés au financement du projet d'«alimentation en eau potable Fès-Mèknes» de l'ONEP ainsi qu' au «Programme national des routes rurales II» de la CFR. Deux prêts japonais d'un montant global de 2,3 milliards de dirhams (MMDH) ont été accordés au Maroc pour le financement de projets d'alimentation en eau potable et du Programme national des routes rurales II. Un échange de notes relatif à ces prêts a été signé, vendredi à Rabat, par Khalid Safir, secrétaire général du ministère de l'Economie et des Finances et Toshinori Yanagiya, ambassadeur du Japon à Rabat. A l'issue de la signature de l'Echange de notes, les deux contrats de prêts ont été signés respectivement entre Eihiko Obata, représentant résident de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et Ali Fassi Fihri, directeur général de l'Office national de l'eau potable (ONEP), d'une part, et par Ahmed Imzal, directeur de la Caisse pour le financement routier (CFR), d'autre part. Le premier prêt, d'une valeur de 1,7 MMDH, sera destiné au financement du projet d'«Alimentation en eau potable Fès-Mèknes» de l'ONEP. L'objectif de ce projet est de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des habitants de ces régions dont le nombre de bénéficiaires atteindra environ 2,3 millions en 2016. Le second prêt dédié au «Programme national des routes rurales II» de la CFR est d'un montant de 583 millions de dirhams. Ce projet ambitionne de faciliter le déplacement des populations rurales, promouvoir les activités économiques du monde rural et réduire les disparités entre les zones rurales et urbaines. A cette occasion, les deux parties se sont félicitées de la qualité de la coopération financière entre les deux pays, qui reflète les relations historiques d'amitié et de respect mutuel qui les unissent. Dans ce cadre, et tout en soulignant le caractère exemplaire de la coopération maroco-japonaise, M. Safir a exprimé le souhait que «le soutien financier et technique qu'apporte le Japon à notre pays puisse se renforcer et se diversifier davantage à l'avenir afin qu'il contribue encore plus à la réalisation de notre ambitieux programme de réformes économiques et sociales et à la mise en œuvre des plans de développement sectoriels».