Tahar Benjelloune s'est vu remettre, lundi 13 décembre à Rabat, le Prix international de poésie «Argana» 2010, décerné par la Maison de la poésie au Maroc . L'écrivain et poète Tahar Benjelloune s'est vu remettre, lundi soir à Rabat, le Prix international de poésie «Argana» 2010, décerné par la Maison de la poésie au Maroc et la Fondation CDG, avec le soutien du ministère de la Culture. Lors d'une cérémonie au théâtre Mohammed V, animée par le groupe Nass El Ghiwane et à laquelle ont assisté des intellectuels, des créateurs, des personnalités politiques et des férus de la poésie, Tahar Benjelloune a donné lecture à ses poèmes «Janine», «Le discours du chameau» et «Pour un passeport». Dans une allocution, Benjelloune a estimé que le poète vit la dimension du temps comme s'il est dans une forêt ombrageuse où rien ne lui échappe, ajoutant qu'il s'agit de quelqu'un d'»opiniatre» qui aspire à transformer le monde avec des mots et le vécu des individus en un monde meilleur. S'il est persuadé que la poésie n'et pas en mesure de changer les individus et encore moins le monde, il n'en demeure pas moins que le poète demeure convaincu qu'elle pourrait jeter la lumière sur certaines lacunes et faiblesses des êtres humains.