Partout à travers le monde, les Marocains ont exprimé avec force leur condamnation de l'attitude hostile de certains cercles politiques et médiatiques espagnols de l'intégrité territoriale du Maroc. L'élan de la Marche de Casablanca se poursuit dans les quatre coins du monde. Certes, ce sont trois millions de Marocains qui ont participé à cette Marche historique, dimanche 28 novembre, mais les Marocains du monde entier ont, eux-aussi, fait entendre leurs voix pour dénoncer haut et fort les agissements haineux des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc. Partout à travers le monde, les Marocains ont exprimé à tous les niveaux leur condamnation claire et nette de l'attitude hostile de certains cercles politiques et médiatiques espagnols contre le Maroc suite aux incidents sanglants de Laâyoune. Des réactions fermes qui affirment, encore en fois, l'attachement indéfectible des citoyens marocains à la marocanité du Sahara. Le Bureau du Maroc et du Grand Maghreb de l'Union des femmes investisseurs arabes (UFIA) a dénoncé fermement la «mauvaise foi» du Parti populaire espagnol (PP) affichée à l'égard des intérêts suprêmes du Maroc et de son intégrité territoriale. Le bureau de l'UFIA a dénoncé, dans un communiqué, les positions hostiles du Parti populaire espagnol au Maroc et condamné ses actions «intentionnelles» en ce qui concerne les événements de Laâyoune. Le Bureau fustige également la campagne tendancieuse menée par certaines tribunes médiatiques espagnoles dans le traitement de ces événements, qualifiant d'«injuste» et de «partiale» la résolution du Parlement européen qui ne prend pas en compte dans ses dispositifs les droits humains des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien. «Le Parlement européen a manqué de discernement en adoptant une résolution précipitée contre le Maroc», a souligné l'UFIA, soutenant les propos de Mme Rachida Dati, députée européenne, qui a affirmé, en marge des travaux du 1er Souk international de l'investissement féminin, tenu vendredi dernier à Casablanca, que les événements de Laâyoune ont été «instrumentalisés» et «politisés». Le Bureau a, par ailleurs, appelé à la libération des populations séquestrées dans les geôles du Polisario et exhorté l'opinion publique internationale à penser aussi à l'affaire de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé depuis le 21 septembre dernier par les milices du Polisario, au seul motif d'avoir soutenu publiquement l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud. En France, des voix féminines se sont également élevées à Paris pour dénoncer les allégations fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale. Les membres de l'Association des femmes marocaines à l'étranger (AFME), basée à Paris, se sont élevés contre les manœuvres et intrigues ourdies dans ce sens par le Polisario et son mentor l'Algérie ainsi que par certains cercles médiatiques et politiques espagnols, en particulier le Parti populaire espagnol, hargneux envers le Maroc. «Alors que le Maroc œuvre résolument, conformément à ses engagements en tant que partenaire de l'Union européenne, à lutter contre tous les fléaux de nature à porter préjudice aussi bien aux peuples de l'Europe que de la région, certains courants, animés par une haine viscérale contre le Maroc, continuent de conspirer pour saper ses efforts en manipulant l'opinion publique sur la base d'allégations fallacieuses», déplore l'AFME. En Italie, les associations marocaines de Ligurie ont, elles aussi, condamné les manœuvres du PP espagnol contre l'intégrité territoriale nationale dont il utilise «la carte» à des fins purement électoralistes. L'Union dénonce la campagne tendancieuse menée par ledit parti au sein du Parlement européen à travers le colportage d'allégations basées sur le mensonge et la falsification. L'Union, présidée par Hamid Fikri, s'élève à cet égard contre l'instrumentalisation par le Parti populaire espagnol des événements de Laâyoune pour servir vilement des intérêts propagandistes étriqués au niveau interne et à l'échelle européenne. L'Union regrette que ce parti verse, de manière préméditée, dans le mensonge et la falsification des faits au lieu de s'employer à mettre à nu les violations flagrantes commises au quotidien dans les camps de Tindouf. Au Canada, des étudiants marocains, réunis, dimanche 28 novembre, dans l'enceinte de l'Université de Sherbrooke, ont également dénoncé l'acharnement contre le Maroc de certains milieux espagnols alignés sur les positions hostiles de l'Algérie et du Polisario, suite aux évènements de Laâyoune. Confortés par la forte mobilisation au Maroc et à l'étranger pour la défense de la cause nationale, ces jeunes ont spontanément réagi pour dénoncer la campagne de désinformation et les agissements non-professionnels de certains médias espagnols qui tentent, par tous les moyens, de nuire à la réputation du Maroc et de porter atteinte à son intégrité territoriale. Lors d'une rencontre avec le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, ces jeunes étudiants, ainsi que des représentants du milieu associatif et universitaire de l'Estrie, ont exprimé leur indignation de l'exploitation tendancieuse de la question des droits de l'Homme pour des fins de propagande visant à porter préjudice à l'unité du Royaume.