Nestlè capitalise un chiffre d'affaires de 60,9 milliards d'euros et affiche une croissance organique de 5,7%. Nestlé a fait état, vendredi, d'un chiffre d'affaires sur neuf mois meilleur que prévu, à la faveur d'une demande soutenue dans les pays émergents et des bonnes performances de la gamme de cafés Nespresso. Le géant agroalimentaire suisse, qui, comme ses pairs, est confronté à une hausse du coût des matières premières qu'il n'est pas toujours aisée de répercuter dans les prix facturés aux consommateurs, a également confirmé ses objectifs annuels.Depuis le début de l'année, l'action du groupe suisse a toutefois fait moins bien que ses pairs, avec une progression limitée à près de 6% contre une hausse de plus de 12% de l'indice sectoriel. Sur l'ensemble de 2009, la valeur avait également sous-performé le secteur, avec une progression de près de 21% contre un bon de 32,5% pour l'indice sectoriel. Nestlé a enregistré un chiffre d'affaires de 60,9 milliards d'euros, soit 82,8 milliards de francs suisses, pour ses neuf premiers mois alors que les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 78,03 milliards. La croissance organique s'est améliorée à 6,1%, dont 4,5% en croissance interne réelle (real internal growth, RIG) contre des niveaux de respectivement 5,6 et 4% attendus par les analystes. Les effets de changes ont impacté négativement les ventes à raison de 2,7%. Jeudi, Danone a publié un chiffre d'affaires en hausse de 15,0% pour le troisième trimestre, grâce notamment à sa division eaux, tout en confirmant également ses objectifs annuels. Dans ses activités alimentation et boissons, qui représentent désormais l'essentiel du groupe, Nestlé a finalisé fin août la vente à Novartis de ses 52% dans Alcon pour 28,3 milliards de dollars, les ventes se sont établies à 77 milliards de francs. La croissance organique s'est affichée à 5,7% dont 4,2% en croissance interne réelle. Les effets de changes ont réduit les ventes à raison de 2,8%. Nestlé souligne qu'il a enregistré une croissance dans toutes les régions et catégories, avec une croissance organique à deux chiffres dans les marchés émergents. «La dynamique de croissance du premier semestre s'est poursuivie sans faiblir au troisième trimestre, fournissant une bonne base pour l'ensemble de l'année tandis que nous faisons face à des comparatifs difficiles au dernier trimestre», explique l'administrateur délégué Paul Bulcke.