Une belle femme de soixante ans a été arrêtée pour avoir profité de son charme pour extorquer de l'argent à deux hommes âgés de soixante-treize et quatre-vingt-trois ans. Une femme de 60 ans a été mise en examen hier à Versailles pour «abus de faiblesse», a rapporté Le Parisien. La justice lui reproche d'avoir, depuis l'été, profité de son charme pour extorquer de l'argent à deux hommes de 73 et 83 ans à Maisons-Laffitte et à Conflans-Sainte-Honorine. L'affaire commence lorsque cette belle femme originaire de la communauté des gens du voyage non sédentarisés s'installe dans le secteur de Poissy. «Anne-Marie se promenait dans les supermarchés et suivait des hommes seuls, précise une source proche de l'affaire. Elle entrait en contact avec eux et proposait dans un premier temps de leur faire un peu de ménage. Puis les relations devenaient plus intimes et elle en profitait pour leur demander de l'argent». Ses agissements parviennent aux oreilles des enquêteurs du commissariat de Maisons-Laffitte il y a quelques jours, lorsque la sœur d'un homme de 73 ans vient leur raconter son histoire. Elle raconte qu'une femme entretient des relations avec son frère. Toutefois, elle estime que son emprise est dangereuse. Les forces de l'ordre surveillent le domicile alors que la sexagénaire avait rendez-vous avec la victime. Les fonctionnaires parviennent à identifier Anne-Marie, mais ils attendent de pouvoir la surprendre lors d'une transaction. Mardi, le couple se rend au restaurant. L'homme lui fait un chèque de 500 euros. Anne-Marie est interpellée en flagrant délit. Les forces de l'ordre parviennent à établir qu'elle avait déjà soutiré 7.000 euros au septuagénaire. Les enquêteurs découvrent l'existence d'une seconde victime, un homme de 83 ans qui vit à Conflans-Sainte-Honorine. Elle lui avait fait signer des feuillets blancs, s'était procuré un exemplaire de son relevé de compte avec un solde de 8.5000 euros. Et elle souhaitait l'épouser. Elle serait parvenue à lui prendre quelques centaines d'euros. Mais le préjudice est en cours d'évaluation. Lors de sa garde à vue, Anne-Marie a nié tout abus de faiblesse. Elle est déjà connue de la police pour abus de confiance, de faiblesse, faux et usage de faux.