La création du Conseil de coordination de la Formation au ministère de l'Education nationale et de la jeunesse s'inscrit dans le cadre de l'application des dispositions de la réforme du système de l'enseignement. Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, Habib El Malki a annoncé, lundi à Rabat, la création du Conseil de coordination de la formation, conformément aux décrets régissant les attributions du ministère et le statut de ses fonctionnaires et aux orientations de réforme contenues dans la Charte nationale de l'éducation et de la formation. Dans une allocution à l'occasion de l'installation de ce conseil, M. El Malki a indiqué que la création de cette instance peut être interprétée comme la fin de l'étape où les décisions sont prises par l'administration centrale et le début d'une nouvelle ère basée sur une stratégie de proximité et une culture de participation, en tant que référence de base dans la gestion de la chose éducative, indique un communiqué du ministère. Dans l'objectif de promouvoir le rôle dudit conseil, le ministre a appelé ses membres à développer les méthodologies de formation à travers la recherche et l'élaboration d'études de terrain, en vue de garantir une implication effective des ressources humaines qualifiées dans le processus de réforme du système de l'éducation et de la formation. Le Conseil de coordination de la formation s'assigne notamment pour missions de contribuer à l'élaboration de la stratégie du ministère en matière de formation de base et de formation continue au profit des différentes catégories de fonctionnaires. Il est question également d'évaluer les activités de formation et d'assurer le suivi des opérations de coordination avec les secteurs de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle dans les domaines de création de modules et de programmes de formation et de recherche. Le Conseil, dont les travaux seront coordonnés par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, est composé de l'inspecteur général chargé des affaires pédagogiques, de l'inspecteur général chargé des affaires administratives, des directeurs de l'administration centrale, de cinq directeurs des académies régionales, de cinq directeurs des écoles normales supérieures, de cinq directeurs de centres de formation des instituteurs, du directeur du centre de formation des inspecteurs de l'enseignement et du directeur du centre d'orientation et de planification pédagogique.