Dans un match comptant pour le premier tour de la Coupe d'Afrique 2002, l'équipe nationale a fait match nul (0-0) contre son homologue ghanéenne, lundi à Ségou. Une compétition entamée sous le signe de la prudence. Les Lions de l'Atlas et leurs rivaux du Ghana n'ont pu se départager lors de leur match du premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations-2002 lundi à Ségou, se contentant d'un match nul blanc. Un match caractérisé par le nombre d'occasions que la sélection d'Humberto Coelho a réussi à créer, sans savoir les mener à bon escient. Le maître mot est resté, tout au long de la rencontre, celui de la méfiance. Une méfiance qui a donné lieu à un bon nombre d'erreurs, parfois fatales pour les deux équipes. D'entrée de jeu, l'équipe nationale, par une mauvaise passe de Naybet, a failli en payer le prix très cher, mais la défense a contraint Michael Essien de frapper loin de la cage de Benzekri. Une menace qui a inauguré un forcing ghanéen, resté sans résultat. La défense de l'équipe nationale, coriace et poussée par un gardien de but vigilant, a été très active. Les attaquants, quant à eux, n'ont pu s'émanciper que passées les 30 première minutes de jeu, avec trois contre-attaques dangereuses successives par Bassir, Ramzi et Camacho, mais sans savoir percer la défense adverse, restée soudée et mieux organisée. La recherche du but libérateur s'est poursuivie à la reprise. La confiance avait regagné les rangs de la sélection nationale et les efforts des hommes de Coelho se sont multipliés. L'objectif a failli être atteint à la 53e minute sur un tir en profondeur de Youssef Safri, toujours sans danger pour les Ghanéens. Insatisfait de ce résultat, l'entraîneur national a procédé au remplacement de Salaheddine Bassir et Hicham Zerouali par Rachid Roki et Rabie Lâafoui. Mais c'était tout ce dont il était capable. «Le climat a empêché les deux équipes de faire étalage de leur potentiel technique, ce qui a contraint les joueurs à évoluer avec prudence pour éviter toute surprise… Nos préparatifs vont continuer d'une façon régulière pour assurer notre qualification», a déclaré Humberto Coelho à l'issue de ce match où les Marocains, menant leurs offensives jusqu'aux dernières minutes du jeu, ont été les plus proches de la victoire. Mais l'inefficacité de l'attaque n'a pas encore trouvé de remède. Le miracle n'a tout simplement pas eu lieu et le Onze national n'a fait que continuer sur la lignée de ses matchs préparatifs même s'il a fait montre d'une combativité inhabituelle. L'autre match de ce groupe, entre l'Afrique du Sud et le Burkina Faso, s'est soldé également par un nul blanc. Les Lions ont raté ainsi une belle occasion de rugir à la tête du classement et les chances restent égales pour toutes les équipes de ce groupe. C'est dire que décisif sera le prochain match de l'équipe nationale contre son homologue du Burkina, avant de donner la réplique à l'Afrique du Sud, le 30 janvier. C'est dire aussi que dure sera la chute.