«J'aime faire du bon football si possible et j'aime moi aussi gagner, donc je ne pense pas que ce sera très différent», a déclaré le technicien lors de sa présentation devant la presse italienne. Le nouvel entraîneur de l'Inter Milan, l'Espagnol Rafael Benitez, a affirmé mardi ne pas être très différent de son prédécesseur, José Mourinho, dans leur amour partagé de la victoire et du bon football. Je ne serai pas «l'anti-Mourinho», a répondu Benitez à des journalistes qui l'interrogeaient à Appiano Gentile, près de Milan (nord), sur le style qu'il allait imprimer à l'équipe. «J'aime faire du bon football si possible et j'aime moi aussi gagner, donc je ne pense pas que ce sera très différent», a déclaré le technicien lors de sa présentation devant une centaine de journalistes italiens mais aussi japonais, américains, britanniques et espagnols. Tout en rendant hommage à l'entraîneur portugais pour le «gros travail» fait à l'Inter, Benitez a montré son ambition de faire «le mieux possible» pour porter l'équipe milanaise à plus de victoires. L'Inter, qui a réalisé cette saison un triplé historique en remportant Championnat, Coupe et Ligue des champions, avait confirmé le 10 juin l'arrivée de Benitez qui a signé un contrat de deux ans jusqu'au 30 juin 2012. Benitez, 50 ans, a quitté Liverpool au terme d'une saison décevante qui a vu les Reds terminer seulement 7èmes de la Premier League. Son nom avait été cité parmi les successeurs potentiels de Mourinho aux côtés de Guus Hiddink, Fabio Capello, Josep Guardiola, Luciano Spalletti, Zdenek Zeman, Sinisa Mihajlovic et Manuel Pellegrini. Réputé pour avoir déjà conduit Valence à la victoire en Coupe de l'UEFA en 2004, Benitez devra relever le défi de continuer le travail de Mourinho qui a mis fin à une attente longue de 45 ans pour que l'Inter se retrouve à nouveau au sommet de l'Europe. Selon le Daily Telegraph, Benitez compte faire venir avec lui à Milan plusieurs membres de son staff à Liverpool, notamment son adjoint Mauricio Pellegrino, le préparateur physique Paco de Miguel et l'entraîneur des gardiens Xavi Valero.