Un jeune homme a accepté d'avoir un rapport homosexuel avec un sexagénaire. Seulement, quand ce dernier est «passé» le premier, il a refusé de se laisser «faire». Et le jeune homme l'a tué et a abusé de lui. Nous sommes dans la capitale de Abda, Safi. Plus précisément au Coin de Paris, sur l'avenue Mohammed V. Des fourgons de police sont arrivés. Des policiers en sont descendus. Dans un espace de plus de six cents mètres carrés, ils ont déployé, cet après-midi du samedi 24 avril, un cordon de sécurité. Les badauds ont commencé à s'attrouper et s'interroger sur la présence de cette horde de police et sur la mise en place d'un cordon de sécurité. C'est vrai qu'ils étaient au courant de la découverte du cadavre d'un sexagénaire. C'était le jeudi 22 avril. Au matin, les riverains ont découvert le cadavre d'un homme. Les éléments de la police judiciaire de Safi ont été alertés. Pas moins de quelques minutes, ils étaient sur la scène du crime. A première vue, ils ont remarqué qu'il s'agit du cadavre d'un sexagénaire, sans pantalon et des taches de sperme sur ses cuisses prouvent qu'il a été abusé sexuellement. Avant ou après sa mort ? Les enquêteurs n'avaient pas de réponse. Qui est-il ? Et qui l'a tué et a abusé de lui ? Et pourquoi ? Par vengeance ? Plusieurs questions posées par les enquêteurs ont trouvé rapidement leurs réponses. Leurs investigations leur ont permis d'identifier la victime. Il s'agit d'un père de famille, âgé de soixante-deux ans, demeurant au quartier Sidi Abdelkrim. Sa femme a affirmé aux enquêteurs, quand ils s'étaient rendus chez elle, qu'il a quitté le foyer conjugal dans un état de nervosité. Il avait eu un malentendu avec son épouse qui a refusé, cette nuit de jeudi, de coucher avec lui. Et il l'a injuriée et l'a frappée avant de sortir. Elle ne savait ni sa destination, ni avec qui il était cette nuit. Elle leur a précisé qu'il n'avait plus donné signe de vie. Les investigations se sont intensifiées en interrogeant plusieurs témoins. Par conséquent, ils sont parvenus à apprendre qu'il était en compagnie d'un jeune homme, âgé de vingt-huit ans, divorcé, demeurant dans une ruelle du quartier Changuite. Son arrestation n'était pas difficile. Il souriait même lors de son interpellation. Il souriait également, cet après-midi du samedi dernier, quand il a quitté le fourgon de police pour être conduit sur la scène du crime pour reconstituer le meurtre du sexagénaire. Pour quel mobile l'a-t-il tué ? C'était une heure tardive du mercredi 21 avril quand le sexagénaire a quitté le foyer conjugal dans un état d'agitation. Il n'avait que deux objectifs : se soûler et faire l'amour. Avec qui ? Peu importe. Il a rencontré un jeune homme qu'il connaissait. Ils ont décidé de s'enivrer. Ils ont acheté deux «trois-quarts». Ils sont allés aussitôt vers un terrain vague du Coin de Paris. Là, ils ont commencé à picoler. Tout à coup, le sexagénaire a proposé au jeune homme de faire l'amour. Comment ? Le jeune homme n'a pas cru ses oreilles. Mais, le sexagénaire lui a expliqué qu'ils vont faire ce qu'on appelle communément la «nouiba». C'est-à-dire qu'ils se font l'amour l'un à l'autre et vice-versa. Le jeune homme a accepté enfin le jeu. Le jeune homme était le premier à faire l'acte. Quand il a demandé au sexagénaire son «tour», celui-ci lui a demandé d'attendre afin qu'il se repose pour une demi-heure. Mais la demi-heure a été catégoriquement refusée. Le jeune homme s'est énervé, a protesté et a fini par saisir une pierre et asséner un coup au niveau de la tête du sexagénaire. Celui-ci est tombé par terre et le jeune homme lui a asséné un déluge de coups de pierre jusqu'à ce qu'il a rendu l'âme. À ce moment, le jeune homme a ôté le pantalon du sexagénaire qui n'était plus qu'un cadavre et l'a violé jusqu'à ce qu'il a atteint son orgasme. Il a boutonné son pantalon et a pris la fuite. Mais, il a fini par être arrêté et traduit devant la justice.