Leurs Altesses Royales le Prince Moulay Rachid et la Princesse Lalla Hasna ont présidé la cérémonie de célébration de la Journée de la Terre à Rabat. La ville connaît une mobilisation sans précédent qui s'étend à l'ensemble du Royaume. Leurs Altesses Royales le Prince Moulay Rachid et la Princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, ont présidé, jeudi 22 avril à Rabat, la cérémonie de célébration de la Journée de la Terre et du développement durable. Ainsi, la ville de Rabat, qui a été désignée comme «Ville Première» par l'organisation américaine «Earth Day Network» pour abriter les célébrations du 40ème anniversaire de la Journée de la Terre, a connu dès samedi 17 avril l'ouverture des «Journées de Participation» avec le lancement de milliers d'actions citoyennes en faveur de l'environnement, une mobilisation sans précédant qui s'est étendue à l'ensemble du Royaume. Ainsi, deux jours durant, à l'instar de millions de gens à travers le monde, la société civile marocaine est au front du développement durable et de la protection de l'environnement en entreprenant, à petite ou grande échelle, des actions en faveur de la planète. Des milliers de manifestations ont été, en effet, programmées pour la capitale et sur le reste du Royaume qui voient la participation massive des citoyens avec leur précieux apport volontaire et déterminant aux activités organisées par les départements ministériels, les collectivités locales, les associations, les entreprises et les écoles. Chacun, petit et grand, peut contribuer par une ou plusieurs actions vertes chez lui ou dans son environnement proche, dans les quartiers et sur les plages, dans les forêts et sur les axes routiers, pour démontrer que la somme des actions citoyennes de cette nature est à même de permettre une prise de conscience et d'aider à modifier les comportements. En prenant les devants et en adressant un message fort aux décideurs et en donnant l'exemple, les opérateurs de la société civile sont appelés à une mobilisation citoyenne pour initier, développer ou appliquer tout ce qui est de nature à freiner le réchauffement climatique. Mais aussi, à modifier et optimiser l'utilisation des sources d'énergie, à protéger la nappe phréatique et à sensibiliser sur l'importance de l'eau comme denrée rare et vitale qu'il faut apprendre à respecter et à partager. Ce moment de grande communion avec les autres peuples de la planète dans une entreprise salutaire permet au Maroc de contribuer de façon significative à la réalisation de l'objectif du «Earthday 2010» qui ambitionne de totaliser 1 milliard d'actions et de gestes en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l'environnement. Aussi, par sa distinction en la matière avec la Charte nationale de l'environnement, les mesures d'avant-garde prises et envisagées, et les efforts déployés pour le succès de ce 40ème anniversaire, le Royaume a démontré sa volonté et sa capacité à relever le défi d'un enjeux planétaire. Parallèlement aux journées de participation, le programme de la Journée de la Terre qui braque les projecteurs de l'actualité mondiale sur la capitale du 17 au 24 avril, comprend également une «Journée d'Engagement» célébrée le 22 avril et une «Journée de Célébration» pour la clôture de la semaine. La première invite à la réflexion en vue d'un éventuel engagement personnel en faveur de la préservation de l'environnement et du patrimoine national, la seconde est l'occasion pour tous, à Rabat et dans tout le pays, d'organiser des programmes festifs de proximité célébrant l'engagement unanime pour la préservation de l'environnement et du patrimoine national. Le Maroc a respecté les délais de Copenhague Le Maroc a apporté, dans les délais impartis, sa réponse aux exigences de l'accord de Copenhague relatives à la mise au point des programmes des Etats pour la réduction des gaz à effets de serre, a indiqué le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkébir Zahoud. Dans une allocution lue en son nom, M. Zahoud a ajouté que l'élaboration, dans les délais impartis, du 2ème rapport national sur les changements climatiques sur la base de la communication présentée à la conférence de Copenhague permet au Maroc de confirmer sa position dans les négociations relatives aux changements climatiques. Le rapport a été élaboré par le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Le secrétaire d'Etat s'est félicité des efforts déployés pour la mise au point de ce document, établi conformément aux recommandations de la Conférence de Copenhague relatives à la simplification des procédures pour l'établissement de rapports nationaux périodiques tous les deux ans. La qualité des rapports est tributaire d'un partenariat entre les secteurs public et privé pour la mise en place d'un système de données crédibles et d'un suivi des indicateurs climatiques aux niveaux territorial et sectoriels, a-t-il souligné. Pour ce qui est du «projet d'adaptation pour des oasis résilientes», M. Zahoud a souligné qu'il revêt une grande importance pour le Maroc qui pratique une politique préventive d'adaptation pour préparer les populations et les acteurs économiques à mieux faire face aux effets des changements climatiques.