Les taux de croissance prévus au niveau de l'Oriental pour la filière oléicole sont de 100 et 153% pour la superficie emblavée et les productions envisagées. L'Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya a organisé, jeudi 24 décembre, à Berkane, une journée d'étude et de réflexion régionale sur l'olivier avec la participation de représentants de coopératives, associations, chercheurs, producteurs et responsables agricoles. Ils ont débattu de stratégie, marketing, gestion de qualité, choix des variétés, perspectives de développement, densité de production et valorisation des sous-produits oléicoles. Une concentration à visées multiples pour développer un secteur oléicole autonome, efficient et viable. «On vise à promouvoir les organisations professionnelles pour servir d'exemple et de référence. Ceci passe par la formation d'un noyau de professionnels capables de gérer leurs propres organisations, de participer activement à la réflexion et aux décisions sur le développement agricole et professionnel à l'échelle régionale et d'assurer l'intégration de la filière». C'est ce qui ressort de la note de présentation de cette journée. Les principaux objectifs proposés pour le développement de la filière oléicole pour les prochaines campagnes agricoles, tels qu'ils sont tracés par le plan régional agricole, sont l'augmentation de l'offre en production, l'amélioration de la qualité et la valorisation de la production. Cela nécessite, entre autres, la substitution progressive des unités traditionnelles par d'autres plus modernes et la création de nouvelles unités agro-industrielles pour la conserve et la trituration des olives. Les indicateurs de performance retenus dans le cadre de ce plan sont la plantation de 3600 Ha par an et ce jusqu'à 2013 pour une production de 4 000 T/an d'huile de qualité. Dans une déclaration à ALM, Abdelmajid Bechchari, professeur à l'Institut national de la recherche agronomique d'Oujda, qui est intervenu sur l'utilisation des sous-produits de l'olivier dans l'alimentation animale, a expliqué qu'«Il s'agit particulièrement des résidus de la taille et de la récolte (estimé de 12 à 30 kg de feuilles et ramilles par arbre) et des sous-produits de l'huilerie (principalement le grignon d'olive qui avoisine 35% des quantités d'olives traitées)».