La long-métrage marocain «Casa Negra» est en compétition officielle de la 54ème édition de la Semaine internationale du cinéma de Valladolid qui se tient jusqu'au 31 octobre. Le long métrage «Casa- Negra» de Noureddine Lakhmari est en compétition officielle de la 54ème édition de la Semaine internationale du cinéma de Valladolid (Seminci) qui se tient du 23 au 31 octobre. Le film raconte l'histoire de deux amis d'enfance Karim et Adil, deux personnages incarnés par Anas El Baz et Omar Lotfi, dans la métropole de Casablanca une ville chaotique mais belle, cruelle mais attachante où ils survivent d'expédients et de petites combines. Ce film a été projeté récemment dans le cadre de la section officielle de la Seminci. Le film prétend montrer une image réelle du Maroc «loin des clichés», a affirmé le réalisateur Nourreddine Lakhmari, qui s'est félicité du bon accueil reçu par son film au Maroc, en dépit de certaines réticences de milieux conservateurs. «Le fait que je vis depuis une vingtaine d'années en dehors du Maroc, m'a permis de voir les problèmes de la société marocaine d'une perspective toute autre que si je vivais au Maroc», a-t-il assuré lors d'un point de presse peu avant la première projection de son film. Selon le réalisateur, le titre CasaNegra «est justifié par les transformations qu'est en train de vivre la métropole qui voit ses anciens édifices détruits les uns après les autres et qui sont substitués par de nouveaux sans âme. Casablanca est en train de devenir CasaNegra». Mais en dépit de tout ceci, la grande métropole constitue, de l'avis du réalisateur Marocain, «la locomotive de la société marocaine». Casablanca est actuellement le point de rencontre des cinéastes du monde entier, a-t-il dit. Et le film s'inscrit dans le cadre «du mouvement culturel intéressant» qu'est en train de vivre le Maroc, similaire à la Movida espagnole des années 1980, a ajouté le réalisateur.