Le Parti démocratique progressiste (PDP) est le seul des huit partis de l'opposition légale à ne pas participer à la consultation. Après le retrait de son candidat à la présidentielle, le parti démocratique progressiste (PDP), principale formation de l'opposition, a décidé dimanche, de boycotter les législatives. Les deux scrutins sont prévus dimanche 25 octobre. Le PDP, qui a pris part à toutes les législatives depuis 1986, est le seul des huit partis de l'opposition légale à ne pas participer à la consultation. La décision a été prise dans la nuit de samedi à dimanche, par le comité central du parti à l'issue d'un vote qui a recueilli 73% des voix, précise un communiqué transmis à l'Associated Press. Elle est motivée par «l'invalidation abusive» par le Conseil constitutionnel de 17 parmi les 26 listes qu'il a présentées. Il a été exclu de la compétition dans toutes les grandes villes, englobant 80% de l'électorat. Le communiqué dénonce la volonté du pouvoir de marginaliser l'opposition démocratique ainsi que la partialité du Conseil constitutionnel, réduit, selon le PDP, à une boîte de résonance du pouvoir exécutif. Premier à avoir annoncé sa candidature à la présidentielle, le chef historique du PDP, Me Néjib Chebbi, a dû se retirer de la course, car ne remplissant pas une des conditions instaurées par un amendement constitutionnel exceptionnel.