Battue en quarts de finale à Sydney par Serena Williams, la tenniswoman française Amélie Mauresmo aura fort à faire pour préparer le prochain Open d'Australie. Mary Pierce et Jennifer Capriati donnent des signes encore plus inquiétants. Serena Williams est décidément la bête noire d'Amélie Mauresmo. C'est au détriment de cette dernière que Williams est passée à la vitesse supérieure mercredi lors des quarts de finale du tournoi de Sydney, après des débuts hésitants la veille contre Anna Kournikova. La benjamine des sœurs Williams, malgré l'excès d'embonpoint qu'elle a gagné dernièrement a su s'imposer. En 1 heure et 45 minutes de jeu, elle a remporté la partie en deux sets par 6-4 et 7-6. Beaucoup plus à l'aise, la tête de série n°4 a dominé la Française pour la troisième fois en autant de confrontations. Mauresmo quitte donc la scène en ce début d'année avant même le dernier carré, après une victoire en 2000 et un abandon l'an passé en demi-finale. Une première semaine pas des plus glorieuses pour la numéro 1 mondiale sur le circuit WTA mais qui reste loin d'être négative. «Serena a mieux joué que moi ce soir, mais mon jeu est en place , expliquait-elle à l'issue d'une rencontre où elle a eu l'occasion à 6-5 dans le tie-break de revenir à un set partout. Désignée tête de série n°7 pour le prochain Open d'Australie, la Française a maintenant une petite semaine pour peaufiner sa préparation.Mary Pierce et Jennifer Capriati semblent en revanche dans de mauvais draps, à quelques jours du premier tournoi du Grand Chelem de l'année. Battue par l'Espagnole Anabel Medina Garrigues au deuxième tour à Auckland, Pierce est loin d'être au top de son niveau. A sa cuisse douloureuse, contractée lors d'un tournoi exhibition à Hong-Kong, s'est ajoutée une blessure à la cheville droite. L'ancienne n°1 tricolore est donc repartie avec trois blessures, si l'on compte également sa déception. Ne pouvant se déplacer correctement sur le terrain, Pierce a fait appel à un médecin au cours de la première manche. En vain. Bénéficiant d'une wild-card pour l'Open d'Australie, elle est heureusement dispensée des qualifications qui débutent jeudi. Pas sûr cependant qu'elle soit présente lundi dans le tableau final d'un tournoi qu'elle a remporté en 1995.La présence de la tenante du titre, Jennifer Capriati, n'est pas non plus une certitude. Alors que les organisateurs la désignaient tête de série n°1 mercredi, l'Américaine concédait une surprenante défaite dès le deuxième tour à Sydney face à sa compatriote Alexandra Stevenson (7/6 (5), 3/6, 6/4). Souffrant de la hanche, la numéro deux mondiale, alignait les fautes directes. Elle a fini par appeler un médecin dans le dernier set. Son adversaire n'était pourtant pas une terreur du circuit. Demi-finaliste à Wimbledon en 1999, Alexandra Stevenson est depuis retombée à la 61e place du classement WTA.