Le problème des marchands ambulants se pose avec acuité pendant le Ramadan. Les autorités locales sont tenues de lutter contre ce commerce informel. «Le problème des marchands ambulants est un phénomène qui ne cesse de faire tache d'huile. Malheureusement, ces marchands refusent de s'organiser dans des espaces qui leur sont réservés. Nous affrontons un problème épineux auquel nous sommes tenus de trouver une solution», a déclaré Ahmed Chada, président du conseil municipal de Beni Mellal. Pendant le Ramadan, des dizaines de marchands ambulants envahissent la ville. Avec leurs petites charrettes, ces vendeurs ambulants sillonnent la ville où ils choisissent d'exposer leurs marchandises dans des endroits publics. On les trouve notamment à Laghdira Lhamra. Malheureusement, ce genre de commerce informel sème l'anarchie en accentuant la colère des marchands qui détiennent des boutiques et des magasins. Quand on passe par l'Ancienne Médina, des dizaines de marchands obstruent les rues pleines de déchets de toute sorte. Des efforts ont été déployés par les autorités locales pour trouver une solution à ce genre de commerce qui est à l'origine d'un grand nombre de problèmes, mais en vain. De surcroît, des «Souikas» sont aménagées à Asfat Serhani et à El Amria… Toute cette multitude de marchands trouve son bonheur dans la dispersion et l'anarchie. «Nous avons élaboré un plan d'action global qui nous permettra d'organiser ce commerce. Avec le consentement de ces marchands, nous aménagerons d'autres «Souikas», ce sont des espaces qui leur seront réservés. Les autorités locales ambitionnent d'aider ces marchands à s'organiser. Mais nous serons obligés de prendre des mesures sévères contre ceux qui refuseraient l'organisation qui leur sera proposée», a souligné le président du Conseil municipal.