La ville de Khouribga se prépare à accueillir la 12ème édition du Festival du cinéma africain, qui se tiendra du 18 au 25 juillet. Treize longs métrages sont en lice lors de la compétition officielle de cette édition. La capitale des phosphates, Khouribga, se prépare à accueillir la 12ème édition du Festival du cinéma africain. L'organisation de cette manifestation revient aux succès des dernières rencontres et la volonté des autorités locales, élus et hommes de cinéma de sauvegarder cet événement culturel. Treize longs métrages ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle de cette édition. Ces longs métrages représentent neuf pays africains, notamment: le Sénégal, l'Ethiopie, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Cameroun, la Tunisie, l'Egypte et le pays hôte le Maroc. Parmi ces longs métrages, on cite : «Le Temps des camarades» du Mohamed Chrif Tribak, «Tu te souviens d'Adil» de Mohamed Zineddaine, «Les feux de Mansaré» de Mansour Sora Wade, «Teza» de Haile Gerima, «Cœur de lion» de Boubakar Diallo, «L'absence» de Mama Keita et «Fantan Fanga» de Adama Drabo et Ladji Diakite. Cette année, le jury, sera présidé par le grand réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako. Il sera composé d'une pléiade d'artistes du septième art, notamment la Tunisienne Nadia Al Fani, la Française Lydie Diakhaté, la Belge Leocata Salvador, l'Indienne Mano Rioual et les Marocains Latifa Ahrar et Yassin Adnan. Outre la compétition officielle, le programme de ce festival prévoit des projections cinématographiques, des ateliers de formation et la présentation d'ouvrages sur le 7e art. Cette édition sera marquée par des hommages à la Sénégalaise Annette Mbaye, au cinéaste ivoirien Timité Bassori, ainsi qu'à l'ancien directeur du Centre cinématographique marocain et réalisateur Souheil Ben Barka et le célèbre égyptien, feu Youssef Chahine. Cette manifestation ne s'adresse pas uniquement aux producteurs, distributeurs, diffuseurs et journalistes, mais elle est l'occasion au grand public ainsi que pour les cinéphiles de vivre de grandes émotions. «Ce festival vise à la participation au rayonnement des cultures nationales africaines par le biais de l'évolution du cinéma africain en raison qu'il est un moyen d'expression et un instrument de culture et d'éducation», indiquent les organisateurs de cet événement. Pour rappel, les organisateurs du festival ont procédé à la création de la Fondation du Festival du cinéma africain de Khouribga dont la présidence a été confiée à Noureddine Sail, directeur du Centre Cinématographique marocain (CCM). M. Sail, par ailleurs un des fondateurs de ce festival en 1977, a été élu à l'unanimité des membres du Conseil d'administration du Festival à l'issue de cette l'assemblée constitutive de la Fondation. Le Conseil d'administration de la Fondation est composé de représentants des ministères de la Culture, de la Communication, du Centre cinématographique marocain, du Groupe OCP (Office chérifien des phosphates), du conseil de la région de Chaouia-Ourdigha, de la province de Khouribga, des conseils municipal et provincial de Khouribga, de la Fédération nationale des ciné-clubs et de la Chambre marocaine des producteurs de films.