En marquant contre Birmingham, Nicolas Anelka a retrouvé samedi dernier le chemin des filets. L'attaquant français renoue ainsi avec son temps de gloire et retrouve par la même occasion le sourire. Nicolas Anelka a de quoi se sentir soulagé. L'attaquant français a marqué, samedi dernier, son premier but pour Liverpool. C'était lors d'un match comptant pour la Coupe d'Agleterre et qui a été clôturé par 3 buts à un. À cinq mois de la Coupe du Monde de football et après une longue période de stérilité, Anelka a retrouvé le sourire. Un sourire qu'il avait perdu ces derniers mois en Espagne, au Real Madrid, puis en France, au Paris Saint-Germain. De retour en Angleterre depuis noël, le surnommé « Nico » est prêté à Liverpool jusqu'au mois de juin, en remplacement à Emile Heskey, actuellement mal en point. Anelka a tout simplement fait honneur à son maillot, en disputant un match très plein au service du collectif... et du Ballon d'Or européen, Michael Owen. En moins d'une demi-heure et après avoir subtilisé le ballon à martin O'connor, capitaine de Birmingham, Nicolas a décalé Owen: 2-0 pour les Reds. La machine Anelka a été alors remise en marche provocant, sur un joli tir, une belle parade de Ian Bennett, le gardien de City. La récompense finale s'est longtemps fait attendre mais elle finit par avoir lieu. À seulement quatre minutes du coup de sifflet final, un tir tendu du droit d'Anelka, croisé à ras de terre, d'une vingtaine de mètres, est passé entre les jambes d'un défenseur de City et trompant, au passage, le regard pourtant vigilant de Bennett. C'est alors que l'on a vu « Nico» sourire de toutes ses dents, félicité par ses coéquipiers. Une image de vrai bonheur partagé, comme en 1999, quand Anelka avait planté 17 buts pour Arsenal et avait marqué les deux buts des Bleus contre l'Angleterre, en amical à Wembley (2-0). «Promenade à Anfield, Anelka comme à la maison », titrait dimanche le Sunday Times, en soulignant que, «malgré les buts d'Owen, c'est Anelka qui a attiré l'attention», qu'il était trop rapide et trop intelligent pour Birmingham ». « Si je regarde les deux dernières saisons, il aurait peut-être été plus facile de rester et de continuer à progresser avec Arsène Wenger, confiait Anelka dimanche dans le Sunday Mirror. c'était une époque heureuse, parce que j'avais un entraîneur très compréhensif qui me faisait jouer sur mes points forts ». Mais « Nico » préfère désormais parler de l'avenir, à Liverpool: «les supporteurs ont été très sympas avec moi. Ce n'est pas évident de remplacer un attaquant comme Robbie Fowler, mais je suis excité par ce défi, et par l'opportunité de travailler avec un joueur comme Michael Owen». «Je suis plus âgé, plus sage. Si les gens comprennent enfin que le football est la seule chose qui me motive, je suis sûr que j'arriverai à prouver ma valeur». le nouveau Anelka est donc arrivé à Liverpool, et il compte y rester. Cette fois pour le meilleur.