Selon l'Agence urbaine de Laâyoune, une superficie de 3300 hectares a été déterminée zone ouverte à l'urbanisation dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Pour le compte de l'an 2009, 3300 hectares ont été déterminés zone ouverte à l'urbanisation dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Cette zone se répartit comme suit : 2376 ha du total de cette superficie sont destinés aux grands projets d'investissement alors que 927 ha sont réservés aux projets d'habitat au profit des classes moyennes. Le rapport sur le bilan d'activités de l'Agence durant les quatre premiers mois de 2009 a précisé que l'Agence a examiné 432 dossiers de demandes de permis de construction ou de lotissement dont 293 approuvés, soit 68%, indique la même source. Ajoutons que les projets de logements économiques viennent en tête avec 56%, suivis des villas et immeubles, ainsi que des grands projets d'investissement et de services publics. S'agissant du contrôle, l'Agence a effectué 155 opérations, dans le cadre de la Commission locale de contrôle, visité 1900 chantiers de construction et constaté 580 infractions, a relevé le rapport. L'Agence urbaine de Laâyoune a participé, durant la même période, aux travaux de la commission de recensement des logements menacés d'effondrement et aux efforts de sensibilisation des populations concernées, a noté la même source. Ajoutant, dans ce cadre, que 80 cas ont été constatés. Le rapport a également noté les études programmées dans le cadre du plan d'action de l'Agence au titre de l'année 2009, notamment le schéma directeur d'aménagement urbain du littoral de la province de Laâyoune, le plan de développement du centre rural de Boukraâ et des études de mise à niveau urbaine de Laâyoune, du Marsa et de Akhafnir. A préciser que ces études s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Agence en vue de garantir l'aménagement de l'espace de la région conformément à une vision intégrée et harmonieuse. Selon les explications de Najat Kouhlani, directrice de l'Agence urbaine de Laâyoune, ces études et ces plans ont pour objectif de protéger le littoral Atlantique de toute urbanisation anarchique qui porterait atteinte à son esthétique, de développer le tourisme du littoral et de réaliser le développement du monde rural. Ces plans visent particulièrement la création de pôles de développement local et régional, ainsi que la détermination de mécanismes nécessaires de nature à revaloriser les centres urbains et améliorer la qualité urbanistique des villes de la région. L'ensemble des communes urbaines disposent de documents d'urbanisation homologués ou en cours d'homologation. 60% des communes rurales sont couvertes de documents d'urbanisation, tandis que ceux concernant les 40% restants de ces communes rurales sont en phase d'étude ou de programmation.