Cette année, le Maroc enregistre un record avec une récolte de blé de 102 millions de quintaux. Plusieurs conventions et contrats-programmes ont été signés lors de la deuxième édition des Assises nationales de l'agriculture. La deuxième édition des Assises nationales de l'agriculture s'est ouverte, mardi 21 avril, à Meknès, avec une bonne nouvelle qui a donné du baume au cœur des agriculteurs, petits et grands. «Le ciel -grâces en soient rendues à Dieu- nous a gratifiés cette année de pluies bienfaitrices aussi abondantes que bien réparties, conférant toute sa pertinence au label Maroc Vert. Tout ceci augure d'une production agricole record qui contribuera, si Dieu le veut, à accroître notre PIB et à renforcer nos capacités pour transcender les effets pervers de la crise économique mondiale», a souligné SM le Roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants et lu par Mohamed Moatassim, conseiller du Souverain. Ainsi, le pays va connaître une année record avec une récolte de blé de 102 millions de quintaux. Cette édition des Assises nationales de l'agriculture a été aussi l'occasion pour Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, de faire le point sur le Plan Maroc Vert. «Pour le Plan Maroc Vert, il y a aujourd'hui entre 15 ou 20 chantiers en cours de finalisation pour les deux piliers de ce programme. Les travaux avancent à un rythme soutenu. Le Plan Maroc Vert a été décliné en plans régionaux. D'ailleurs, ce Plan ne peut donner ses fruits si et seulement si il est adapté à chaque région du pays», a souligné M. Akhannouch. «Le secteur bancaire et financier marocain est également en position de force avec de grandes banques comme le Crédit Agricole du Maroc, Attijariwafa bank et la Banque Populaire qui ont des stratégies de financement du Plan Maroc Vert. A ce financement national, il faut ajouter d'importants bailleurs de fonds internationaux (AFD, GEF, MCA, USAID…) qui contribueront par ailleurs au financement de cet important projet du Royaume», a ajouté M. Akhannouch. Ces Assises ont été aussi marquées par la signature de plusieurs conventions. Ainsi, le Fonds international du développement agricole s'est engagé à financer le Plan Maroc Vert avec 8 millions de dollars par an sur 10 ans pour la période 2009-2015. Pour sa part, l'Agence française du développement contribuera à hauteur de 50 millions d'euros pour la reconversion des plantations dans la région de Tanger. Pour les banques nationales, Attijariwafa bank a signé un engagement de 25 milliards de dirhams pour l'accompagnement bancaire des acteurs agricoles et agro-industriels 2009-2013. La BCP quant à elle accompagnera le Plan Maroc Vert avec 20 milliards de dirhams pour la période 2009-2013. Pour le Crédit Agricole du Maroc, il s'agit de la création du Fonds de stabilisation prudentielle pour l'accompagnement de la SFDA avec une définition d'une première liste de projets prioritaires pour la SFDA. Avec la fédération des viandes rouges, le gouvernement a signé un contrat-programme avec un investissement de 7 à 10 milliards. Avec les professionnels du blé, le contrat-programme porte sur un investissement de 3,1 milliards de dirhams par an. Pour la fédération de l'olivier, il est question de plantation de 1,2 million d'hectares en 2020. La filière maraîchère de primeurs bénéficiera d'un investissement global de 21 milliards de dirhams dont 3 milliards de dirhams financés par l'Etat. Avec la fédération du lait, le contrat programme concerne la création de 20 à 30 fermes et 3 nouvelles unités de transformation du lait avec un investissement de 12 milliards de dirhams dont 2 milliards de dirhams débloqués par l'Etat. Idem avec la fédération de production de semences, l'investissement est de 765 millions de dirhams dont 252 millions de dirhams financés par l'Etat. S'agissant de l'Agence du développement agricole (ADA), elle a signé des conventions pour la mise en place de projets d'agrégation avec Lesieur, Aicha, la BCP et groupe Tanmia Filahia. DNES à Meknès Atika Haimoud [email protected]