Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, a présidé, lundi 2 mars, une réunion de travail avec les responsables et partenaires du programme Moukawalati dans la région. Lors de la réunion tenue dans le cadre du programme de relance de «Moukawalati», le wali de la région Tanger-Tétouan, Mohamed Hassad, s'est dit confiant quant à la réussite de ce programme dans sa nouvelle formule basée sur la proximité. «Les 100 entreprises créées dans la région grâce à Moukawalati ne pouvaient voir le jour sans le soutien de ce programme», a-t-il affirmé en encourageant les partenaires de ce programme à renforcer leur soutien aux porteurs de projets par la mise en place «d'un système de parrainage ou d'encadrement à ces jeunes par les entreprises déjà existantes». Le même son de cloche est relevé chez M. Rhmani qui a appelé tous les partenaires de Moukawalati à se mobiliser pour l'aboutissement du nouveau plan de relance. «Cela entre dans le cadre d'une série de rencontres communicatives que connaissent les différentes provinces du Royaume. Ce qui permettra de faire connaître les améliorations apportées à ce programme», a-t-il indiqué. Le ministre a souligné l'importance du renforcement de la communication avec les jeunes. A cet effet, «on a procédé à l'élargissement du réseau des guichets Moukawalati et la formation des cadres qui veillent au fonctionnement», a-t-il noté avant d'ajouter que «le gouvernement a décidé d'ouvrir ce programme, dans le cadre du budget 2009, à tous les jeunes porteurs de projets». Le programme Moukawalati n'a pas pu atteindre les 30.000 Très petites entreprises (TPE) prévus à l'horizon 2008. «Mais il a permis de réaliser l'un des objectifs tracés: une TPE équivaut à trois postes d'emploi. Des témoignages des jeunes bénéficiaires de ce programme ayant réussi à réaliser leur projet font ressortir que des TPE comptent chacune entre 27 et 32 salariés. Cela a encouragé d'aucuns à demander un autre crédit pour l'agrandissement de leurs projets». Selon les dernières statistiques, 80% des jeunes - qui ont déjà leurs TPE- disposent d'une expérience professionnelle. La majorité de ces projets ont été réalisés dans les services et l'industrie suivis par l'agriculture (17%). 190 guichets ont été créés jusqu'à fin janvier 2009 à travers le Maroc. «Il faut faire comprendre, a poursuivi M. Rhmani, aux jeunes porteurs de projets que la création d'une entreprise n'est pas chose facile, elle exige une formation», faisant remarquer qu'on a procédé au renforcement de la formation entrepreneuriale (Moukawalati), Concernant la répartition des TPE, la ville de Casablanca (142 TPE) vient en tête, elle est suivie par Tanger (74 TPE).