Réunis à Tanger pendant trois jours, les agents de voyage ont fait l'état des lieux de leur profession et les mesures à prendre pour faire face à la crise internationale. La ville du détroit a abrité, du 27 février au 1er mars, la première rencontre de réflexion et de débat sur le secteur du voyage. Organisée par la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), cette manifestation a présenté l'état des lieux, l'impact des nouvelles technologies sur ce secteur et les mesures à prendre pour faire face à la crise internationale. Tanger est la première étape d'une série de rencontres programmées par la FNAVM. Deux autres manifestations seront organisées au cours de ce mois de mars à Fès et Marrakech. «Des recommandations seront faites lors de notre congrès qui aura lieu en mai à Oujda à la veille des Assises du tourisme qui se tiendront à Saïdia», a affirmé Lahbib Laalej, président de la FNAVM. Les intervenants ont souligné la contribution du secteur du voyage à la promotion du tourisme. «Les agences sont appelées à améliorer la qualité de leurs services et la diversification du packaging», a noté M. Laalej. Par ailleurs, «la région de Tanger- Tétouan disposera d'ici quatre ans d'une capacité litière avoisinant 40 000 lits. Cela permettra de promouvoir la destination», a souligné Khadir Amraoui, directeur général du CRT de Tanger- Tétouan. De même, le problème du retard de la signature du Programme de développement régional touristique de Tanger a été soulevé. «Surtout que ce plan prévoit la restauration des monuments touristiques, la construction d'un palais des congrès et l'octroi d'un budget de 1,5 millions de DH», a expliqué M. Amraoui. L'élaboration des plans et programmes cadres a montré «la volonté des professionnels à partager les différents chantiers auxquels nous sommes engagés comme les secteurs d'e- commerce, de nouvelles technologies, de l'organisation institutionnelle, de nouveaux modes de distribution et la promotion de nouvelles stations du Plan Azur dont celle de Saïdia», a souligné Mohamed Saïd Tahiri, directeur général de la Fédération nationale du tourisme. Face à la crise internationale, «on cherche à faire du tourisme, qui est un grand générateur d'emplois, un moteur de relance», a indiqué Mimoun Hillali, enseignant et chercheur à l'Institut supérieur international du tourisme de Tanger.