La stratégie nationale de la sécurité routière, déclinée en plans régionaux, ambitionne de réduire le nombre des victimes et renforcer l'infrastructure routière. Pour célébrer la journée nationale de la sécurité routière, commémorée le 18 février, la direction régionale de l'Equipement et des Transports a organisé une journée de communication sur l'importance d'une approche rationnelle en matière de prévention et de mise à niveau structurante. Ont pris part aux débats l'ensemble des intervenants dans le domaine de la sécurité routière : la sûreté nationale, la gendarmerie royale, la santé, l'enseignement, le transport et les représentants de l'espace associatif. Il ressort des interventions que la sensibilisation en matière de sécurité routière va de facto avec l'amélioration des conditions matérielles de la circulation. L'infrastructure routière bénéficie d'un programme additionnel régional allant de 2008 à 2010. Pour améliorer les services du réseau routier, des travaux sont en cours pour renforcer et élargir l'ensemble des routes. Quelque 227 kilomètres subissent des travaux d'adaptation par l'élargissement des voies étroites. Au niveau de la maintenance routière, 121 km sont réfectionnés sur la route nationale, 2, 89 km sur la RN 6, 117 km sur la RN 17 et 20 km au niveau de la RN 19. En outre, 15 ouvrages d'art ont été réalisés et 4 points noirs ont été éliminés. La direction régionale de l'Oriental a déjà équipé ces routes de 1200 unités de panneaux de signalisation. Chaque année, elle réalise 73 km de longueur et 2 km comme ouvrage de protection. Intervenant à cette occasion, Lahcen Ait Brahim, directeur régional de l'Equipement et des Transports, a précisé que la modernisation et l'amélioration du réseau routier contribuera à la réduction des accidents. Il a, par la suite, relaté les efforts consentis pour améliorer la qualité des services proposés. «2008 a été marquée par la mise en route du programme de réhabilitation prioritaire du réseau routier grâce à une coordination parfaite entre les directions provinciales de Figuig, Nador et Oujda sur les axes à équilibre stratégique», a-t-il précisé. L'accent a été mis sur l'ossature structurante de l'infrastructure routière par la réalisation progressive des opérations de maintenance et de réhabilitation. Une action qui a nécessité une enveloppe budgétaire de l'ordre de 350 MDH. Dans le cadre de la deuxième phase du Programme national des routes rurales, la région de l'Oriental a bénéficié de 1142 km pour un montant de 679.3 MDH permettant de faire passer le taux d'accessibilité de la population rurale au réseau routier de 50% en 2005 à 73 % en 2012. Ce programme permettra également de désenclaver une population rurale estimée à 141.045 habitants et de desservir 52 communes rurales qui ont été isolées à cause des dernières inondations.