Un citoyen marocain d'origine sahraouie a regagné la mère-patrie et a dénoncé les conditions de vie insoutenables dans les camps de Tindouf en raison de l'absence de toute notion de dignité humaine. Un citoyen marocain d'origine sahraouie a regagné, mardi 20 janvier, la mère-patrie fuyant les camps de Tindouf, en réponse à l'appel royal «La patrie et clémente et miséricordieuse». Il s'agit de Omar Hmidate Ould Saïd Ould Ahmed Hadrami, âgé de 26 ans, originaire de la tribu Rguibat Lbihat qui est parvenu à fuir les camps de Tindouf, au sud ouest de l'Algérie, pour rejoindre les siens à Smara. Omar Hmidate a affirmé que sa décision de regagner le Royaume est principalement motivée par son attachement à sa marocanité, soulignant que les conditions de vie dans les camps sont devenues intolérables en raison de l'absence totale de toute notion de dignité humaine, de vie sécurisée ou de perspective d'avenir pour les jeunes. Les éléments du Polisario ont perdu toute maîtrise de la situation devant les besoins essentiels sans cesse croissants des populations et les voix favorables à l'initiative royale visant à octroyer un statut de large autonomie aux provinces du Sud du Royaume, a-t-il affirmé. Et de préciser que son retour au Maroc est le résultat de sa prise de conscience quant à la réalité de la situation dans les provinces du Sud, notamment à Smara, ce qui lui a permis de s'assurer du caractère infondé des prétentions fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Ces derniers mois, d'autres ressortissants marocains ont regagné la mère-patrie. Au mois de novembre 2008, Badiâ Bent M'barek Ould Abdellah, âgée de 22 ans, de la tribu Rguibat Souaâd et de son époux Habouha El Belaoui, âgé 23 ans, de la tribu Rguibat Ouled Moussa, avaient fui les camps de Tindouf. Badiâ Bent M'barek Ould Abdellah avait précisé que les conditions de vie dans ces camps sont devenues insupportables surtout après son retour de la ville espagnole de Valence, où elle avait suivi trois années d'études en infirmerie. Son époux, Habouha El Belaoui, qui avait agressé un agent de sécurité dans la ville de Smara, avant de fuir à Tindouf, a indiqué, pour sa part, qu'il préfère purger une peine de prison au Maroc que de vivre un seul jour dans les camps de Tindouf.