L'enseigne commerciale Metro Maroc vient de signer avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies une convention de partenariat visant la modernisation du commerce de proximité. Une convention de partenariat visant la modernisation du commerce de proximité a été signée récemment entre l'enseigne commerciale Metro Maroc, le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, celui de l'Economie et des Finances et l'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise. Aux termes de cette convention, qui s'inscrit dans le cadre du projet Rawaj, Metro Maroc se voit confier la tâche d'assurer, dans le cadre de son projet de modernisation, la mise à la disposition des épiciers clients, adhérents au projet, un package de solutions adaptées à leurs activités qui va de la rénovation des magasins en termes d'équipement et d'aménagement jusqu'aux conseils sur le merchandising, indique mardi un communiqué du ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. C'est ainsi que les clients adhérents au projet bénéficieront d'un accompagnement de proximité matérialisé par la réalisation pour chaque client d'un «business plan» basé sur l'analyse de son point de vente et de son environnement commercial et concurrentiel, ainsi que sur la mise en valeur de son potentiel de développement. L'enseigne commerciale dispensera également à ses clients adhérents l'assistance et l'accompagnement nécessaires notamment en matière de formation, de gestion et techniques de commerce. Selon Hugo De Geest, directeur général de Metro Maroc, la convention n'affectera aucunement la liberté d'entreprendre, et n'impliquera aucun engagement contractuel vis-à-vis de cette enseigne. Pour sa part, l'Etat, à travers le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, celui de l'Economie et des Finances et l'ANPME, œuvrera à garantir la réussite du projet à travers la contribution du Fonds Rawaj, et assurer le suivi de la mise en œuvre du projet. L'Etat, conformément au cahier des charges, contribuera avec une aide de 25.000 DH (expertise et équipement) pour le compte de chaque épicier adhérent. Ce dernier devra financer par ses propres moyens la part de l'investissement qui va au-delà de l'aide de l'Etat. Le secteur du commerce et de la distribution constitue un levier important pour le développement socio-économique du pays. Ce secteur connaît un rythme de croissance soutenu avoisinant 6% par an, selon les sources du département concerné. En 2007, le commerce a contribué à hauteur de 10,6% du PIB national avec une valeur ajoutée, au prix courant, établie à 65 milliards de dirhams. De même, le secteur a procuré l'emploi, en cette même année, à plus de 1,29 million d'individus, offrant ainsi une source de revenu à 12,5 % de la population active marocaine. Durant ces deux dernières décennies, le secteur a connu l'émergence de nouveaux modes de commerce à l'image de la grande distribution et des réseaux de franchise. Ces enseignes de distribution connaissent un réel succès auprès des consommateurs, comme en témoigne leur taux de croissance dépassant 20% l'an et leurs plans de développement ambitieux. De plus en plus, le commerce moderne marque de son empreinte le tissu économique urbain et révolutionne les infrastructures commerciales en innovant dans la création d'espaces d'accueil autour de nouveaux concepts (galeries commerciales, d'aires de divertissements marchands, de Malls). D'autre part, le secteur est riche d'un tissu de commerces indépendants, jouant un rôle stratégique dans l'approvisionnement de l'ensemble du territoire du Royaume. Ce mode de commerce est solidement ancré dans les habitudes de consommation des ménages marocains et dispose d'atouts propres fortement appréciés chez sa clientèle. Le commerce indépendant représente près de 90% du secteur de l'alimentation générale et regroupe près de 825.000 points de vente, tous secteurs confondus.