Le Maroc a exprimé, mardi 13 janvier, sa satisfaction au sujet de la nomination de Christopher Ross comme envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain. Le Maroc a exprimé sa satisfaction de la nomination par le secrétaire général des Nations Unies de Christopher Ross, comme son envoyé personnel pour le Sahara marocain. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que le Maroc a pris dûment note du mandat confié au nouvel envoyé personnel, en vertu duquel il lui a été notamment demandé de travailler avec les parties et les Etats voisins, sur la base de la résolution 1813 adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2008. Cette résolution, qui reconnaît les efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume, appelle à des négociations intenses et substantielles fondées sur le réalisme et l'esprit de compromis. Le Maroc, ajoute le communiqué, a également relevé que la lettre de mission du nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU lui demande de tenir compte des progrès réalisés jusqu'à présent, résultant, essentiellement, de la dynamique créée depuis 2006 par l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le Maroc a relevé, en outre, l'hommage appuyé, rendu par le secrétaire général à son ancien envoyé personnel, l'ambassadeur Peter van Walsum, et la reconnaissance des efforts importants qu'il a déployés et des actions pertinentes qu'il a menées pour promouvoir une solution politique négociée à ce différend. Le Maroc voudrait assurer le secrétaire général et son envoyé personnel de son entière disponibilité à s'engager avec détermination et responsabilité dans cette phase nouvelle, afin de contribuer à la réussite de leurs efforts, poursuit le communiqué. Il exprime le souhait que les autres parties, qui se trouvent une fois de plus et directement interpellées, puissent, désormais, s'investir de bonne foi et sans réserve, pour la pleine application de la résolution 1813, en faisant preuve du réalisme et de l'esprit de compromis requis, pour avancer vers une solution politique définitive à ce différend régional, conclut le communiqué. Christopher Ross, 65 ans, occupait, jusqu'à sa nomination, le poste de coordinateur de la lutte antiterroriste au sein du Département d'État américain. Fin connaisseur de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), il avait occupé auparavant plusieurs postes diplomatiques dans le monde arabe. Il fut notamment ambassadeur à Damas et Alger. Pour rappel, les Etats-Unis, et aussitôt après l'annonce de la désignation de Christopher Ross, se sont empressés à recommander la poursuite du processus de Manhasset. La nomination de M. Ross montre, la détermination de Washington à régler ce conflit vieux de 32 ans, et qui continue d'hypothéquer inutilement l'avenir de la région du Maghreb, à la faveur du danger terroriste qui prospère dans la région sahélo-saharienne. Sa désignation comme envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies est intervenue au lendemain de la tournée maghrébine de la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice. Une tournée durant laquelle le dossier du Sahara marocain était au centre des discussions avec les responsables algériens et marocains. La nouvelle secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, peut compter sur l'expérience de Christopher Ross pour faire avancer ce dossier. M. Ross se présente aujourd'hui comme l'homme convenable pour ménager une porte de sortie au conflit créé autour du Sahara marocain.