Le Groupe arabe a exprimé sa frustration après que le Conseil de sécurité n'est pas parvenu à un accord sur un texte appelant à un arrêt des violences à Gaza. L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Mohammed Loulichki, a souligné, samedi à New York, la frustration du Groupe arabe après que le Conseil de sécurité n'ait pas été en mesure de se mettre d'accord sur le projet d'une déclaration appelant à un cessez-le-feu immédiat suite à l'incursion terrestre de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Ce sentiment de frustration est d'autant plus grand que le projet de texte soumis par la Libye bénéficie du soutien de l'écrasante majorité des membres du Conseil et reprenait les termes de la déclaration que les Quinze avaient adoptée une semaine auparavant, a déclaré à la presse l'ambassadeur du Maroc en sa qualité de président du Groupe arabe à l'ONU. Le diplomate marocain a assuré que le Groupe arabe continuera d'œuvrer au sein des Nations Unies dans le but de parvenir à mettre fin à l'agression israélienne contre le peuple palestinien. Abondant dans le même sens, les ambassadeurs libyen, palestinien et égyptien, tout en regrettant que le Conseil de sécurité n'ait pas pu adopter un texte appelant à un cessez-le-feu immédiat, ont indiqué que les efforts vont se poursuivre en vue de mettre fin à la violence dont sont victimes les civils palestiniens. À la suite de l'incursion de l'armée israélienne, samedi, dans la bande de Gaza, la Libye, seul pays arabe membre non-permanent du Conseil, a introduit un projet de déclaration présidentiel appelant à un cessez-le-feu immédiat. Cependant après près de quatre heures de consultations, le Conseil de sécurité n'a pas été capable d'adopter ce texte appelant à un arrêt des violences à Gaza.