La saison agricole pour cette année a le vent en poupe après les fortes précipitations tombées dernièrement. Les agriculteurs et les éleveurs espèrent une saison meilleure. Les précipitations du mois de novembre ont soulagé les agriculteurs et les éleveurs de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Ces derniers espèrent que cette saison agricole sera meilleure que la précédente. Ces précipitations ont rafraîchi la terre et calmé les esprits des agriculteurs et des éleveurs de Laâyoune,- qui espèrent une saison agricole meilleure et continuent à garder espoir quant à d'autres précipitations attendues dans les semaines à venir. Ils estiment pouvoir ainsi augmenter la superficie irriguée qui ne dépasse guère les 146 hectares actuellement, d'autant plus que les parcelles bénéficiaires sont essentiellement situées dans le périmètre de Foum El Oued et celui d'El Hagounia. Elles sont, en plus, essentiellement réservées à la production fourragère destinée principalement à l'alimentation du cheptel bovin laitier et à quelques cultures maraîchères. Ces précipitations vont également encourager les agriculteurs à exploiter les terrains agricoles connus sous le nom de Grarat réservés aux céréales. Dans cette région, la superficie labourée varie entre 2000 et 7000 ha, selon les précipitations. Ce qui donne un rendement moyen entre 5 et 10 qx/ha. La superficie irriguée est de 500 ha consacrée principalement aux cultures fourragères et maraîchères. Par ailleurs, lors des années pluvieuses, des superficies importantes d'environ 50.000 ha sont irriguées par les eaux de crue (Elfayed) . Pour leur part, les éleveurs espèrent, eux aussi, voir leur activité fructifiée. L'élevage constitue la principale activité agricole dans la province de Laâyoune. Il représente une source de revenu non négligeable pour la population. Trois pratiques de l'élevage sont appliquées dans cette région, à savoir le système pastoral intensif dans lequel les troupeaux sont conduits sur les parcours et dans les périodes de disettes. Ces déplacements restent souvent tributaires aux conditions pluviométriques. Le système de l'élevage semi intensif est appliqué par certains éleveurs de la province qui ont installé des unités de production de lait de chamelle. Ce mode d'élevage a permis de valoriser la production laitière puisque celle-ci n'était, au départ, destinée essentiellement qu'à l'autoconsommation. Le troisième système concerne l'élevage des vaches laitières de race pure dans la commune de Foum El Oued. Cet élevage est essentiellement à caractère nomade mais qui tend vers la sédentarisation autour des oasis et des grandes agglomérations urbaines. Le secteur de l'élevage est dominé par le dromadaire dont l'effectif s'élève à 140.000 têtes ; soit 67 % du cheptel camelin national.