La 2ème édition du Festival de l'étrange aura lieu du 26 novembre au 6 décembre sous le signe «Surprendre sans choquer». Quelque 150 plasticiens de différentes nationalités participent à exposition-concours du festival. L'abracadabrant, l'époustouflant et le singulier seront à l'honneur à Essaouira. La 2ème édition du festival de l'étrange promet de surprendre. Mais «Surprendre sans choquer». Car tel est le signe sous lequel s'inscrit cette manifestation qui aura lieu du 26 novembre au 6 décembre de cette année. «Il est nécessaire que l'art interpelle et suscite la curiosité mais le but de ce festival, n'est pas de déranger. Il s'agit pour nous de rester dans un climat de convivialité, de bonheur, où priment le sourire, le ludique et surtout le beau», a indiqué à ALM Alain Billy, fondateur du festival et directeur de l'alliance franco-marocaine d'Essaouira, organisatrice de l'événement. Ce sont cette année près de 150 plasticiens (130 l'année précédente) de différentes nationalités qui ont déjà adressé leurs œuvres (sculptures, peintures, photographies et vidéos) destinées à la réalisation d'une nouvelle et extraordinaire exposition-concours dont le vernissage aura lieu, le 29 novembre, au siège de l'Alliance franco-marocaine. Figurent parmi ces participants quelque 40 artistes en provenance de pays européens (France, Espagne, Bulgarie, Russie...) et plus de 110 artistes marocains dont comptent parmi eux 80 Souiris, preuve qu'il y a à Essaouira, cette ville connue aussi pour son art de la sculpture du bois, un énorme creuset d'artistes innovateurs. Par ailleurs, les lauréats de l'exposition-concours se verront remettre la soirée du 29 novembre les prix par un jury composé de personnalités issues de divers domaines. «Nous avons voulu dans le jury qu'il n'y ait pas qu'un seul regard qui domine», a précisé M.Billy. Ainsi, on note parmi les membres du jury, le critique d'art Aziz Daki, le BDïste Jacque de Loustal, l'ancien capitaine de rugby de l'équipe de France Daniel Herrero et l'ancien député du Var, Robert Gaïa. Sont également membres du jury, Katia Azoulay, Françoise Belhaoui, Ali Aït Lahcen, président du comité de direction de l'alliance ainsi que Jean Jacques Beucler , directeur de l'Institut français. «Il s'agit dans ce festival, d'un voyage collectif dans l'imaginaire, juste pour le plaisir, de l'insolite vers le beau, à partir d'un ensemble baroque d'œuvres originales», ajoute le directeur. Ainsi, cet événement vient enrichir les manifestations culturelles pérennes d'Essaouira et offre l'opportunité à toute personne inspirée d'aller le plus loin possible dans sa créativité, son audace et sa capacité d'exprimer ce que cette ville peut lui inspirer. Outre l'exposition, le public aura un rendez-vous le 26 novembre, avec un spectacle de «musique imaginogène» de la compagnie Montanaro, écrit spécialement pour l'étrange et accompagnée d'une performance de l'artiste Nike Nagy (France-Hongrie). Est également prévue le 6 décembre, une prestation chorégraphique de l'artiste marocain Noureddine Madrane, intitulée «Dessins avec le feu et danse sur des odeurs». Et comme l'a rappelé André Azoulay, président de cette deuxième édition du Festival et fondateur de l'association Mogador : «La ville d'Essaouira poursuit son chemin de tous les possibles quand il s'agit de créer, d'innover et parfois de provoquer».