Six nouveaux membres de la Salafiya Jihadia ont été arrêtés par la police judiciaire de la ville de Salé. Ils disposaient de fausses cartes de police pour délester leurs victimes. Un autre groupe de salafistes vient d'être arrêté par la police judiciaire de la ville de Salé pendant qu'ils se préparaient à commettre des actes terroristes. Selon les poursuites judiciaires lancées à leur rencontre suite au rapport de l'enquête préliminaire, les membres de ce groupe appartiennent à la mouvance intégriste de la Salafia Jihadia, tenue de réunions sans autorisation, incitation au jihad par la violence et ils sont accusés de falsification, faux usage de faux, constitution d'association de malfaiteurs dont l'objectif de commettre des délits terroristes et agressions. Ces intégristes sont au nombre de six individus âgés entre 22 et 28 ans et n'exerçant aucune profession. La cellule est coiffée par Abou Bakr, un membre très actif de ladite mouvance ayant un lien étroit avec le groupe de Fizazi déjà condamné dans le même conteste à vingt ans de réclusion criminelle. Ce dernier appartenant au groupe de Casablanca a été jugé comme étant l'un des fondateurs de la Salafia Jihadia. Le rapport de la police indique qu'Abou Bakr avait été attiré à s'intégrer au sein de la Salafia à Tanger et plus précisément au quartier Béni Makada qui était devenu un lieu de prédilection pour des fanatiques de tout bord. A Tanger, Abou bakr avait tenu plusieurs réunions en présence de Fizazi et de Berrak un autre takfiriste lui aussi arrêté et condamné par les magistrats de la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat à quinze de prison ferme. Juste après les attentats du 16 mai qui ont secoué la capitale économique, Abou Bakr quitte la ville du détroit pour revenir s'installer de nouveau à Salé, sa ville natale où il a grandi dans une famille très pauvre. Dès son retour à Hay Sidi Moussa, Abou Bakr entame de nouveaux contacts qui vont le conduire à créer une nouvelle cellule. Il a recruté cinq jeunes barbus prêts à le suivre dans ses folles idées qui incitent au Jihad. Pour commencer, il a demandé aux membres de son groupe de commettre des agressions à l'aide d'armes blanches afin de trouver l'argent nécessaire pour aider les familles des intégristes déjà condamnés dans le cadre de la loi antiterroriste et pour pouvoir en même temps organiser des stages de commandos.Toutes les agressions commises ont été perpétrées dans les quartiers populaires de la ville. Ils se sont attaqués à des pauvres gens en leur assénant aveuglement des coups de couteau avant de les dépouiller de leur bien, des petites sommes d'argent. Pour améliorer leur récolte, Abou Bakr décide de falsifier des cartes ayant une ressemblance parfaite avec celles de la police. Ils se sont divisés en deux groupes de trois tous munis de fausses cartes de police et entament une nouvelle manière d'agression. Ils se pointent dans des lieux sombres et attendent tranquillement l'arrivée de leurs victimes. Ils se présentent comme étant des agents de la sûreté nationale exerçant dans différents services et plus particulièrement celui de la police judiciaire. Si la victime se laisse faire, ils la fouillent et la délestent de ses biens sans violence. La plupart des victimes étaient en état d'ivresse ou bien accompagnées de filles et ils les menacent de les traduire devant la justice pour relation illégale. Dans le cas où les victimes commenceraient à se douter, place à la force. Ils les embarquent sous la menace de leurs armes et une fois dans le noir, ils s'acharnent sur elles sans aucune pitié. Le nombre exact des victimes n'est pas encore défini avec précision et de toute façon l'enquête est toujours ouverte. D'après le chef préfectoral de la police judiciaire, plusieurs victimes ne sont pas encore au courant de l'arrestation de la cellule et de ce fait, leur liste n'est pas définitivement close. Le chef suprême de la cellule en l'occurrence Abou Bakr porte le nom d'El Ouardi né en 1983 à Salé, sans profession et sans antécédents judiciaires, El Garâaoui Badr est né, lui aussi à Salé en 1983, chômeur et aucune condamnation n'est inscrite dans son casier judiciaire, Farabi Lahcen né à Rabat en 1983, il n'a jamais exercé un travail et apparemment, son fichier est vierge aussi, Khalid Fartoti venu au monde en 1982 à Salé, inconnu dans les archives de la police et des tribunaux, Farabi Mohamed qui n'est autre que le cousin de Lahcen est né en 1984 à Salé, n'a aucune profession et non plus pas d'antécédents et le sixième membre de la cellule un certain Lharoui Saïd est né à Khouribga en 1977. Les six terroristes ont été présentés devant la Cour d'appel de Rabat pour les accusations précitées au paravant.