Le Parti de l'Istiqlal vient de créer l'Alliance des économistes istiqlaliens. Comptant déjà 100 membres, cette Alliance lance une campagne de recrutement de hauts cadres dans le milieu des finances. Le Parti de l'Istiqlal veut débaucher de hauts cadres dans le milieu des finances aussi bien dans le public que dans le privé. Mardi 15 juillet 2008 marque la date de la constitution de l'Alliance des économistes istiqlaliens (AEI), à Casablanca, en présence de Abbas El Fassi, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal. Chaque nouveau membre de cette Alliance devient automatiquement un istiqlalien. Pour adhérer au cercle des économistes du Parti de l'Istiqlal, il n'y a qu'un seul critère : être un haut cadre dans le milieu des affaires. Et c'est Adil Douiri, le président de la commission préparatoire de l'assemblée générale de l'AEI, qui a commencé par lancer un appel aux dirigeants et chefs d'entreprise pour intégrer cette Alliance. «L'Alliance des économistes istiqlaliens a pour ambition d'être une force de proposition en matière de mesures économiques et financières, tant à destination des instances du Parti de l'Istiqlal que du gouvernement», a précisé M. Douiri. «L'Alliance souhaite porter sur la place publique un certain nombre de débats en matière de stratégies économiques et financières, en vue d'enrichir, dans ce cadre, le débat national», a-t-il ajouté, lors de cette assemblée générale marquée, entre autres, par la présence de Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales, Yasmina Baddou, ministre de la Santé publique, Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur et Moulay Hafid Elalamy, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). «En créant cette Alliance, l'Istiqlal se prépare aux élections professionnelles. Par exemple, pour la CGEM, nous devons être prêts !», a lancé M.El Fassi, à l'ouverture de cette assemblée. Le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal a commencé son discours par rappeler la création, en 1981, des Alliances des avocats, des ingénieurs, des médecins, des professeurs universitaires, des administrateurs et des architectes. Devant les 100 membres de cet Alliance, M. El Fassi a appelé ces économistes à élaborer des études économiques et à participer aux conférences et séminaires traitant des sujets économiques. M. Douiri a également affirmé que l'Alliance vise à renforcer la position du parti comme force de proposition pour définir des choix stratégiques et formuler des décisions quotidiennes en économie. «Le programme économique de notre parti, comme nous l'avons exposé lors de la campagne électorale de septembre 2007, est construit autour d'une seule priorité : accélérer la création d'emploi. Les propositions de l'Alliance iront toujours dans ce sens», a-t-il conclu.