C'est à Agadir que la caravane de la propriété intellectuelle a marqué une nouvelle station dans son itinéraire le 26 juin, mais cette fois avec un nouveau thème fédérateur pour la région de Souss-Massa-Drâa : La protection des produits du terroir et indications géographiques. Initiée sous l'égide du ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, du ministère de la Communication de l'Organisation mondiale de la propriété intelectuelle (OMPIC), le BMDA (Bureau marocain des droits d'auteurs) et la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc)et le Conseil régional d'investissement d'Agadir (CRI), la caravane de la propriété intellectuelle continue son itinéraire pour donner rendez-vous aux entrepreneurs et opérateurs économiques mais cette fois ci à Agadir. Cette rencontre vient d'ouvrir une nouvelle parenthèse quant à la protection des droits et propriétés à la fois industrielle et commerciale. Un sujet d'actualité qui revêt une très grande importance dans le contexte économique actuel, notamment en se focalisant sur les défis auxquels doivent faire face les entreprises marocaines à l'ère de la mise en œuvre du libre-échange. Toutefois, la caravane de la propriété intellectuelle a choisi cette fois de se pencher sur un sujet d'envergure pour la région de Souss-Massa-Drâa. Il s'agit en effet de la protection des produits du terroir et indications géographiques. La région qui regorge de produits de terroir entre autres le henné et l'arganier, se trouve face au devoir de sensibiliser les différents intervenants dans ce secteur de la nécessité de la protection de ces produits via les indications géographiques. «Dans le cadre la sensibilisation que mène aujourd'hui l'OMPIC et l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale pour vulgariser un peu l'image de la marque et moderniser cela au sein des entreprises, l'OMPIC a organisé cette caravane qui a commencé il y a un mois dans la ville de Tanger, Marrakech, Casablanca et Rabat», souligne Khalil Nazih du Centre régional d'investissement d'Agadir. En effet, c'est via cette vulgarisation que les différentes entreprises peuvent prendre part aux différentes procédures et décrets relatifs à la propriété industrielle. «Il s'agit de vulgariser un peu et de sensibiliser les petites et moyennes entreprises et opérateurs économiques, les coopératives à s'intéresser à la marque, à la propriété industrielle ou commerciale qui constitue aujourd'hui un outil essentiel de la protection et du développement de l'entreprise. A chaque étape, il y a un thème lié au territoire. A Tanger c'était la contrefaçon et aujourd'hui à Agadir vu l'importance qu'accorde la région et le Centre régional d'investissement et les décideurs économiques en général dans la région aux produits du terroir, le thème choisi a été la protection des produits de terroir en essayant de sensibiliser les coopératives, les entreprises qui travaillent dans les produits de terroir, à savoir : l'eau de rose, le henné, l'arganier», explique M. Nazih. Une étape qui doit être initiée par les différents entrepreneurs et opérateurs concernés pour s'assurer de la protection de leurs droits et propriétés intellectuelles. Des efforts sont consentis dans ce sens. «Il y a une volonté dans le bon sens. Ils ont besoin d'encadrement, d'accompagnement et c'est là le rôle et le devoir du Centre régional d'investissement de les accompagner et orienter pour aller vers cette optique et protéger leurs marques, d'ailleurs nous avons réservé un guichet pour les recevoir comme il y a un cadre chargé qui s'occupe uniquement de cette mission», explique t-il. La protection de la propriété industrielle se focalise sur les brevets d'inventions et les schémas de configuration (topographies).