Le festival Mawâzine s'est clôturé en beauté, samedi 24 mai, avec le concert de la célèbre diva américaine Whitney Houston qui a drainé quelque 80.000 personnes. Avec la 7ème édition du festival Mawâzine qui a eu lieu du 16 au 24 mai, la capitale est devenue un carrefour de rencontres pour des artistes du monde entier, des stars de renommée mondiale, des idoles nationales, des jeunes talents en herbe, des professionnels de la musique, des medias nationaux et internationaux. En clôture à ce festival, la grande diva américaine Whitney Houston a donné, samedi 24 mai, à la scène Hay Nahda, un concert magistral devant plus de 80.000 spectateurs. Des écrans géants ont été installés à l'extérieur du stade pour retransmettre le spectacle au public qui n'a pas accédé au site (le concert était gratuit, un espace limité était réservé à des places payantes). La belle et gracieuse Whitney a plongé la foule dans l'émotion et la communion avec sa chanson «I love the lord» : la tête couverte de son châle blanc, elle a chanté dans la pure tradition gospel et a déclaré «I love my Lord, I'd love to call him Allah» (j'aime mon Seigneur et je voudrai l'appeler Allah). Pour son dernier rappel sur scène, pour remercier le Maroc et rendre hommage aux femmes, Whitney Houston a chanté la célèbre chanson «I am every woman» vêtue d'un caftan marocain de la styliste marocaine Samira Haddouchi. Ainsi avec ce concert, le festival Mawâzine rythmes du monde s'est clôturé, samedi 24 mai laissant un parfum de joie dans Rabat, une ville illuminée qui ne sera plus la même. Par ailleurs, côté musiques du monde, une des grandes découvertes de ce dernier week-end de Mawâzine était incontestablement le groupe Gocco, composé de 15 musiciens de percussions japonaises. Le festival aura également révélé au public marocain, un virtuose du luth Omar Bashir, fils du grand artiste irakien Munir Bashir. Omar Bashir a fait salle comble, un public de mélomanes et d'amateurs de grande musique. Feux d'artifice et étincelles étaient au rendez-vous vendredi soir sur la scène Bouregreg, pour clôturer cette scène qui a accueilli pendant 8 jours de grands noms du jazz et des musiques du monde, Issac Delgado, Dee Dee Bridgewater, Daniela Mercury et Juanes, ont enflammé les rives du Bouregreg, pour un public qui a parcouru le nouveau continent de la salsa au jazz, en passant par la bossa nova. La scène Hay Riad, a quant à elle, été submergée vendredi soir par les fans de musique électronique. Une soirée qui restera dans les annales des Rbatis dans un quartier Hay Riad envahi par plus de 50 000 personnes, venues danser sur les mix du célèbre dj David Vendetta. Avec des affluences record de jeunes fans, les artistes Ziggy Marley, l'orchestre national de Barbès, Bilal, Amr Diab et Hoba Hoba Spirit ont enflammé la ville. Au même moment les divas de la chanson marocaine Saida Charaf, Latifa Raafat et Saida Fikri ont été acclamées par un public fidèle et chaleureux. «Les 9 scènes du festival ont drainé un grand nombre de spectateurs. La qualité des shows était d'un grand niveau. Certains artistes se sont surpassés interagissant avec un public qui a fait sienne cette manifestation. On n'a eu aucune annulation des artistes programmés dans ce festival. Tous ses éléments prouvent que ce festival a largement atteint ses objectifs,» déclare à ALM Azziz Daki, directeur artistique du festival. Selon les organisateurs, Mawâzine c'est plus de 1200 artistes mobilisés, 300 journalistes accrédités, plus d'un million de spectateurs en une semaine et des centaines de milliers de festivaliers venus en masse des différentes villes du Maroc pour applaudir et acclamer leurs idoles ou découvrir de nouveaux rythmes. Dans sa 7ème édition le festival Mawâzine, était un tour du monde en 9 jours, 9 scènes et 100 concerts. Et au-delà des rythmes et de la fête, Mawâzine c'est également le dialogue des cultures … Bravo Mawâzine et à l'année prochaine.