Dans une embuscade tendue par des éléments armés du GSPC, trois agents de sécurité d'une entreprise publique ont été tués dans la wilaya de Jijel. Trois agents de sécurité d'une entreprise publique ont été tués mercredi dans la wilaya de Jijel (360 km à l'est d'Alger) dans une embuscade tendue par des éléments armés du «Groupe salafiste pour la prédication et le combat - GSPC), rapporte jeudi la presse locale. Le groupe armé a ouvert le feu sur une équipe chargée de la surveillance d'infrastructures de la société algérienne de distribution de gaz dans la région de Tizrarane, (commune de Ziama Mansouriah) à 40 km à l'ouest de Jijel, rapportent les mêmes sources. Cet attentat intervient à deux jours d'une attaque aux explosifs contre un chantier d'une entreprise d'électrification, non loin de la localité de Chekfa dans la même wilaya, est-il rappelé. Le journal «El Khabar» fait état de la mort de dix militaires durant les opérations de ratissage entreprises depuis le 24 février aux confins des wilayas de Bejaïa et de Tizi Ouzou. D'importants moyens militaires y compris l'aviation ont été mobilisés dans cette opération qui vise des secteurs d'accès difficile censés abriter des repaires du GSPC. Selon la même source, deux éléments armés ont été arrêtés mercredi lors d'une opération des services de sécurité dans la localité de Sidi Aïch, dans la wilaya de Béjaïa (220 km à l'est d'Algérie). Les deux éléments ont été appréhendés dans un café de la ville, probablement suite à une filature, précise la presse. Le journal fait état par ailleurs d'un renforcement du dispositif de sécurité au niveau du territoire de la wilaya de Béjaïa depuis plusieurs semaines, avec un maillage plus serré grâce à des barrages routiers et des patrouilles de sécurité. De même, une opération de ratissage de grande envergure de l'armée est menée dans les forêts de Beni Ksila limitrophe de la wilaya de Tizi Ouzou, précise-t-on. D'autre part dans le cadre des procès pour terrorisme ouverts depuis une quinzaine de jours au niveau du tribunal de Boumerdès, la Cour criminelle près cette juridiction a condamné mercredi à la réclusion à perpétuité par contumace, quatre individus poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste armé», «constitution d'un groupe terroriste armé» et «vol à main armée». Parmi les condamnés, figurent un certain Halouane Amrane, tué le 17 février par les forces de sécurité à Si Mustapha (wilaya de Boumerdès). Par ailleurs, les forces de sécurité ont démantelé un réseau de soutien au terrorisme au niveau de la wilaya de Khenchela, composé d'une dizaine de membres. Les mis en cause ont été appréhendés suite aux aveux d'un élément armé arrêté récemment par les forces de sécurité.