Un don italien de 1,83 million d'euros vient d'être accordé au ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité pour le financement d'un projet intitulé «Salem : Solidarité avec les enfants du Maroc». Cette initiative de la part de l'Italie fait suite à une première phase de recherche intitulée «Migration et mineurs» qui vient de prendre fin. Cette recherche a été réalisée par l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) qui est également responsable du projet «Salem : solidarité avec les enfants du Maroc». Notons que le financement total des deux phases est de 1,83 million d'euros. L'objectif de ce projet est de «renforcer les capacités des structures opérationnelles de l'Entraide nationale, de promouvoir les compétences locales et de renforcer le système de protection des mineurs vulnérables à l'émigration irrégulière et à la traite des mineurs», précise le communiqué. Le projet Salem sera ainsi réalisé par l'OIM en partenariat avec l'Entraide nationale dans la zone de Khouribga. Il s'étalera sur une période de 18 mois à compter du mois de décembre et se focalisera sur plusieurs composantes relatives au réaménagement des structures existantes, à la formation professionnelle des opérateurs sociaux locaux. Il est aussi question de la mise en place des services d'écoute et d'accompagnement pour répondre aux besoins individuels des bénéficiaires (des mineurs et de leurs familles). Le projet Salem valorisera les ressources humaines et structurelles déjà existantes dans le but de renforcer les réseaux de prévention du malaise juvénile et contraster l'impact de la migration sur les communautés locales. Ce dernier s'inscrit dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et respecte les principes de la Convention des Nations unies sur les droits de l'enfant et le traité instituant l'Organisation internationale du travail (OIT), ratifiés par le Maroc et l'Italie. Il s'inscrit, également, dans le cadre de la stratégie préventive du gouvernement marocain en matière de migration irrégulière et en particulier celle des mineurs. Ce qui reflète en même temps les priorités de la coopération italienne en terme de développement humain et de lutte contre la pauvreté.