Le jeune Abdelhamid El Hadri, plus connu sous le nom de Hamid, a été parmi les candidats de Star Academy Maghreb, qui ont beaucoup cru à l'idée de ce programme téléréalité. ALM : Comment avez-vous eu l'idée de participer à la Star Academy Maghreb ? Hamid : Au départ, je faisais partie du public qui assistait au déroulement du premier casting organisé par le groupe Karoui and Karoui dans la ville de Tanger. Je voulais, en fait, encourager une amie qui se présentait à ce concours. Des amis qui se trouvaient sur les lieux m'ont poussé à participer au casting. Et c'est ainsi que j'ai décidé de me lancer dans cette belle expérience que je n'oublierai jamais. J'ai réussi à passer les deux castings organisés à Tanger et j'ai été également reçu aux deux autres qui ont eu lieu peu de temps après en Tunisie. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué dans cette expérience ? Nous avons tous cru à cette Union du Maghreb Arabe à travers la téléréalité. Et nous avons vécu comme frères et sœurs. Nous étions éblouis par notre nouvelle vie à la «maison» (Dar) et toutes ces lumières qui nous entouraient. Nous nous estimions heureux et nous voulions surtout profiter de cette occasion pour développer nos jeunes talents. Nous avons poursuivi des cours de techniques vocales, de danse, de théâtre, entre autres, sous la direction de grands artistes maghrébins. De cette expérience, j'ai gardé contact avec tous mes amis académiciens et surtout les candidates marocaines Hajar, Kawtar et Farah. Les autres académiciens Ahmed, Jamal, Farid et Badrou m'ont promis de me rendre visite au Maroc. Mon rêve est de nous réunir ensemble de nouveau au Maroc et pouvoir leur faire visiter Tanger et d'autres villes marocaines. Ne croyez-vous pas que le conflit entre la première gagnante, Hajar Adnan, et les Karoui a entraîné l'échec de ce programme, voire sa disparition ? Je crois que cela a eu un impact quelque peu négatif sur ce programme. L'idée de Star Academy Maghreb est très intéressante, elle vise notamment à promouvoir la chanson marocaine. Et je regrette que cette affaire ait pris cette mauvaise tournure. Le groupe Karoui and Karoui et Hajar auraient dû se mettre d'accord pour résoudre leurs problèmes entre eux à l'amiable. Ce qui leur a permis d'éviter de porter l'affaire devant la justice et avoir recours aux médias. Comme il a été programmé, nous avons entamé notre tournée en Tunisie. Nous avons rencontré un grand succès dans les cinq villes tunisiennes : Banzart, Hammamet, Monastir, Tbarka et Baja. Mais j'ignore pourquoi les producteurs karoui ont décidé d'arrêter cette tournée. Je me demande aussi pourquoi ils ont arrêté de diffuser les chansons que nous avons chantées, dans les soirées programmées lors de la première édition sur la chaîne Nesma TV. Les gens ont apprécié cette volonté des producteurs de leur faire découvrir les prestigieux répertoires de notre chanson maghrébine. Quels sont vos projets ? A l'instar des autres académiciens, je suis lié aux producteurs du programme avec un contrat de cinq ans. Nous sommes toujours en contact avec eux et nous souhaitons participer bientôt dans une œuvre artistique produite par le groupe Karoui and Karoui. Nous devons entre-temps développer ce que nous avons appris pendant la première édition de Star Academy Maghreb. J'ai eu dernièrement quelques propositions aussi bien dans la chanson que dans le cinéma mais qui n'ont pas donné suite. Je suis en train de préparer quelques chansons et la reprise de quelques belles chansons maghrébines.