Quelque 213 comprimés d'ecstasy et 318g de cocaïne d'une valeur globale de près de 160 mille dirhams ont été saisis, dernièrement, par brigade anti-stup à Casa-Anfa. Les éléments de la brigade anti-stup du district Casa-Anfa ne savent plus où donner de la tête. La chasse aux dealers de drogue s'est renforcée : une mission de plus en plus dure à accomplir. La majorité des suspects arrêtés en possession de drogue dure sont des Subsahariens qui font un passage furtif au Maroc, lors d'une escale à l'aéroport Mohammed V, avant de reprendre leur voyage à destination des pays européens. La police remarque souvent que les fournisseurs de ces drogues les écoulent surtout à Casablanca et sont de plus en plus rusés et nombreux. La police a réussi du vendredi 23 au dimanche 25 novembre à mettre hors état de nuire quelques-uns des plus importants. Le premier coup de filet concerne un réseau chargé de l'écoulement de l'ecstasy. Cette drogue semble, selon les enquêteurs, séduire de plus en plus les jeunes fréquentant les boîtes de nuit. Dans cette affaire, deux personnes ont été arrêtées : le trafiquant et l'intermédiaire qui cherchaient des clients. Les limiers se sont fait passer pour des acheteurs qui cherchaient une grande quantité d'ecstasy. Ainsi la police a réussi à saisir chez le trafiquant 213 comprimés, dont une seule unité vaut 150 dirhams. Selon une source policière, le trafiquant l'achetait contre 75 dirhams et empochait un bénéfice de 100%. Toujours selon des sources policières, le trafiquant d'ecstasy est un quadragénaire, repris de justice, recherché depuis 2003. La nuit du samedi au dimanche, 24 au 25 novembre, la même brigade a mis la main sur un trafiquant de cocaïne et ses deux acolytes. Il s'agit d'un quadragénaire, père de famille, ressortissant marocain à l'étranger, propriétaire d'un grand café situé au boulevard 2 Mars et d'une salle de sport. C'est après s'être fait passer, encore une fois, pour des clients qui cherchaient 500 grammes de cocaïne qu'ils sont arrivés à appréhender son complice, un jeune homme âgé de la vingtaine. Ce dernier a contacté le fournisseur par téléphone. Après douze heures de surveillance, puisque le fournisseur changeait à chaque fois de lieu de rencontre, la police est passée à l'action à la place des Nations unies où devait se dérouler la transaction. Après le marchandage, le fournisseur a révélé au faux client qu'il ne disposait que de 318 grammes. Quand le marché a été conclu, le fournisseur a téléphoné à l'un de ses fournisseurs pour lui apporter « la marchandise ». Quand ce dernier est arrivé, la police a mis la main sur les trois individus. Au total, cinq mis en cause, arrêtés dans le cadre des deux opérations, ont été traduits devant la justice. La drogue saisie (ecstasy et cocaïne) a été remise au laboratoire scientifique de la sûreté nationale pour y être analysée.