Le rideau est tombé, samedi 27 octobre, sur le Festival national du film. Le grand Prix a été décerné au réalisateur Ahmed El Maanouni pour son film «Les cœurs brûlés». Celui de court-métrage a été attribué au réalisateur marocain Moftakir pour son film «Fin du mois». Le cinéma Roxy à Tanger a abrité, samedi 27 octobre, la cérémonie de clôture du 9ème Festival national du film. Cet événement s'est déroulé en présence de la ministre de la Culture, Touriya Jabrane, le directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Saïl, le wali de Tanger, Mohamed Hassad, ainsi qu'un nombre important de cinéastes, réalisateurs, artistes et comédiens. Pour les 25 longs-métrages en lice lors de cette édition, «le jury a travaillé durement pour choisir entre un nombre impressionnant de films programmés à cette édition. Puisque c'est la première fois que nous programmons autant de films en une seule compétition officielle», a indiqué M. Saïl à l'issue de la cérémonie de la distribution des prix pour ce cette 9ème édition. Le grand Prix du longmétrage a été décerné au film «Les cœurs brûlés» de Ahmed El Maanouni. Alors que le prix spécial du jury a été attribué au film «Les jardins de Samira» de Latif Lahlou. Ce même film qui traite d'un thème tabou de l'impuissance sexuelle chez l'homme a remporté deux autres prix. Le premier rôle masculin a été octroyé à l'acteur marocain Mohamed Khouyi qui interprète dans ce film l'époux impuissant trompé par sa femme. Tandis que le jeune Youssef Britel, qui a participé à ce festival en tant qu'acteur, réalisateur et cinéaste, a remporté le deuxième prix masculin pour son rôle de Farouk dans ce même film. «Ces deux comédiens qui ont été primés pour leur interprétation à des personnages dans le film «Les jardins de Samira», méritent sûrement cette distinction. D'un autre côté, ce long-métrage se distingue notamment par la force des personnages qui vivent un drame à l'intérieur d'eux-mêmes. J'ai ressenti en moi lors du tournage une sorte d'harmonie entre mes trois rôles de réalisateur, de cinéaste et de producteur, ce qui a contribué entre autres à la réussite de cette production», a déclaré M. Lahlou, faisant également remarquer que «j'espère que ces distinctions que viennent de recevoir ce film encouragent le public à voir ce film». Au Palmarès, on compte également le prix de la première œuvre attribué aux fils Sohael et Imad Noury pour leur film «Les portes du Paradis». Le meilleur rôle féminin a été décerné à la jeune actrice marocaine, Sanaa Alaoui, pour son rôle d'Oud L'Ward dans le film «La beauté éparpillée», réalisé par Lahcen Zinoun. Alors que l'actrice marocaine Hanane Zouhdi a remporté le prix du deuxième rôle féminin dans ce même film. Le prix de l'image a été attribué à Kamal Derkaoui dans le film «Où vas-tu Moshé ?» de Hassan Benjelloun, tandis que le prix de montage est revenu à Njoud Jaddad dans le film «Tisse de mains et d'étoffe», réalisé par Omar Chraïbi. Le jury a attribué le prix de la musique originale à Joel Pellegrini dans le film de musique «Les anges de Satin» de Ahmed Boulane. Cette 9ème édition s'est distinguée par l'attribution du prix de son à Faouzi Thabet pour les six films qui ont été programmés pour cette compétition dont le film «Les cœurs brûlés», ayant remporté le grand prix lors de ce festival. Concernant les courts-métrages, le grand Prix a été attribué au réalisateur marocain Moftakir pour son film «Fin du mois». Le Prix du scénario a été décerné à Hamid Basket dans son film «Le dernier cri». Alors que la mention spéciale a été octroyée à la jeune réalisatrice marocaine et résidant aux Etats-Unis, Tala Hadid pour son film «Tes cheveux noirs Ihssan». Ce film a été doublement primé lors du dernier festival du court-métrage méditerranéen à Tanger par le prix spécial du jury et celui de la meilleure interprétation féminine. Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce festival a été marqué par un nombre important de films en compétition : 25 longs-métrages et 28 courts-métrages.